Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3945

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Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3945

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12 e Année No BULLETIN MENSUE L Mai 194 DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYO N FONDÉE EN 182 RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU AOUT 1937 DE S SOCIÉTÉS BOTANIQUE DE LYON, D'ANTHROPOLOGIE ET DE BIOLOGIE DE LYO N RÉUNIE S et de leur GROUPE de ROANNE Secrétaire général : M le D" BoNNAMoue, 49, matte de Saxe ; Trésorier : M P GmLLSetoz, 7, quai de Retz SIÈGE SOCIAL A LYON : 33 rue Bossuet (Immeuble Municipal ) ABONNEMENT ANNUEL I France et Colonies Franỗaises ẫtranger MULTA P AUCIS 25 franc s 50 — Chèques postaux c/c Lyon, 101-9 PARTIE ADMINISTRATIV E ORDRES DU JOU R CONSEIL D'ADMINISTRATIO N NOUVEAUX MEMBRE S M PELOUx P , quartier de Fontlozier, Valence, Drôme : parrains : MM D' Bonnamou r et Testout — M^'° I{OPELER Lucie, agrégée des Sciences naturelles, Institut de Botanique , place Malakoff, Grenoble, Isère ; parrains : MM de Litardière et NobécourL — M Cormcu.LrEn Gaston, 2, avenue Fernand-Gassion, La Ciotat (Bouches-du-Rhône) ; parrains : MM Schaeffer et Pignollet SECTION ENTOMOLOGIQUE : Séance du samedi Mai 16 h P M IIUSTACUE — Nanophyes Mariei synonyme de N fallax Rey 2° M Tnèev — Questions de nomenclature 3° M J JACQUET — Un nouveau Pleroslichinae nouveau pour la faune franỗaise (d e Corse) TESTOUT Présentation de Lépidoptères des 11es Salomon (Océanie) 5° Rénr, — Sur la nervation clos \Iicrolépidoptères (suite) SECTION MYCOLOGIQUE : Séance du lundi 17 Mai 20 heures 1^ M R Iü'.nrsea — Caractères et affinités du Naucoria Tara Bres = Flammula daclyticlieola Lange, espèce nouvelle pour la France 2° Présentation de champignons 3' Questions diverses SECTION BOTANIQUE : Séance du samedi Mai Visite des Herbiers Prince Roland Bonapa r te, llouy, et Gandoger appartenant au x collections du laboratoire de botanique (Faculté des Sciences), sous la conduite d e M Gn.r.Es Rendez-vous Place des Minimes 14 h 30 Après la visite le secrétaire recevra les communications scientifiques des membres d e la Société — 66 — Rectification dans le bureau de la Section Dans la séance du 12 avril, M GILLES a fai t conntre son désir de ne pas pouvoir accepter la présidence pour cette année, étant donné ses occupations multiples M m ° Scnvulun a été désignée l'unanimité président e pour 1913 SECTION D'ANTHROPOLOGIE, DE BIOLOGIE ET D'HISTOIR E NATURELLE GÉNÉRALE : Séance du samedi Mai 17 heures 1° Questions diverses HERBORISATIO N Dimanche 16 Mai — Herborisation dans la vallée de Fontaine-Saint-Martin sous l a conduite de M Qnsxr.v Départ : h 15 au tramway quai de la Pêcherie, pour Fontaine-sur-Saône Retour vers 12 heures PARTIE SCIENTIFIQU E SECTION BOTANIQU E Esquisse Phytogéographique du Massif du Mézenc Par M J C,usLes (suite) La callunaie — Elle a besoin de lumière et d ' humidité : ni l ' une n i l'autre ne manquent cette altitude Aussi, depuis 300 ni environ jus qu ' au sommet des pics, elle s'étend, très homogène première vue, beaucou p moins quand on y regarde de près Les rochers et rocailles, où la terre est rare et localisée, voient dispartr e la Callune faite pour vivre en foule et que la solitude visiblement incommode, car elle n'est plus garantie du vent C'est la végétation rupestr e caractérisée par Silene rvrpestris L et Alchcmilla alpina L partout rencontrés Dans la solitude des petites anfractuosités bien exposées des rochers stables, nous avons très fréquemment trouvé la petite Cardamine resedifolia L Dans les cavités plus profondes abondent l ' aleriana tripteris L , Laserpitium lali`olirm L ou bien Allosorus crispus Bernh dans les coin s sans soleil Dans les éboulis de lauzes amoncelées qui dévalent du Mézen c vers le Sud, prospère le magnifique Senecio leucophyllus DC en grosses touffes blanches parmi lesquelles nous avons trouvé un pied intermédiair e avec le Senecio incanas L , jamais signalé au Mézenc : hybride ou mutation ? je ne sais Sitôt que la terre devient plus abondante dans la rocaille apparaissen t Rosa alpina L , Leucanthemum cebenrien se DC , Cenlaurea peclinata L , etc , et l ' on abandonne petit petit la flore rupestre Sur les pentes raides et bien exposées où la neige n ' adhère pas, les hiver s sont terribles pour la végétation pendant ces belles journées où le solei l chaud alterne brutalement avec les vigoureuses gelées : la callune est encore discrète et ses pieds clairsemés Deux graminées aux touffes puissantes donnent le ton au paysage, Calamagrolis arundinacea Roth et Fesluca spadicea L Entre elles prospèren t Phyleuma hemisphericuru L , Alliuru viclorialis L , Liliuru Martagon L , etc , magnifiquement résistants au vent, au soleil et an froid Sur les sommets peu abrupts, les plateaux ét les pentes douces, la Cal- -67 lune prend sa revanche et devient la plante dominante, qui impose sa physionomie la lande Sur les crêtes bien exposées où le bétail n ' arrive pas, trois arbustes lui dis putent la place : Iuniperus nana Willd , Genista pilosa L et Vacciniu m Vilis-idaea L , collés au sol pour éviter l' emprise du vent Sur les autres versants moins bien exposés, où la neige persiste longtemps , apparaissent et se multiplient jusqu ' dominer les deux Airelles Vacciniu m uliginosum L et Vaccinium alyrlillus L Dans les combes exposées a u Nord, où la neige reste plus longtemps encore, telle- que les pentes NW d u Cholet, aux environs de 600 in , Vaccinium 11 yrlillus subsiste peu près seul ; et si l'endroit est trop bien abrité du soleil, lui-même dispart a u profit du Nard et du Trèfle des Alpes, au N\V du Mézenc par exemple , entre 650 et 700 La callunaie enregistre ainsi les petites variation s locales du climat la surface du sol, et son élude ne manque pas d ' intérêt En plus de ces plantes caractéristiques, la lande est émaillée de fleur s variées dont les plus fréquentes sont les magnifiques Arnica monlana L , Viola sudelica \Villci et Genliana lulea L bien connues des montagnard s qui en font la cueillette Les touffes parfumées de Serpolet et de !Ileu m àl.hantanticu,n Jacq sont localement abondantes ; une petite plante annuell e Euphrasia striait t-Iost tapisse les parcelles libres du sol, en terrain basal tique surtout, de ses délicates fleurs bleutées, tandis q u ' au-dessus du nivea u commun les inflorescences légères des Deschampsia flexuosa Griseb , Fesluca rubra L et Luzula spicala DC ondulent sous le vent d ' été Les sources voient appartre autour d ' elles Drosera rolundifolia L , Pinquicula vulgaris L , Saxifraga stellaris L , Jlolinia coerulea, \Ioench , etc Si l ' écoulement se fait mal, un marais se forme avec peuplement d e Carex et de Linaigrette d ' une homogénéité parfois remarquable, telle cett e mare demi desséchée entre les pics (le Montfol et de Toupernas que nou s prenions de loin pour un champ de céréales avec ses Carex rosirala \Vith en une foule dense d'une quarantaine de centimètres de haut Des tourbières aussi, avec Parnassia palusiris L , Glyceria fluilan s B Br , dés Sphaignes variés, des Carex et des Joncs (Juneus alpinus Vill entre autres) viennent s ' insérer clans la callunaie Une des plus caractéristique est sise km au Sud des Estables, au versant Nord du petit col ; elle semble avoir été exploitée, misérablement d'ailleurs Voici la liste des principales plantes de la Caliunaie : elles sont nombreuses , une soixantaine d ' espèces en moyenne par relevé Nous faisons suivre leu r nom d ' un chiffre qui représente par rapport le nombre de relevés o ù nous les avons trouvées Rocneas : Silene rupeslris L 5, Alchemilla alpina L 5, Valeriaua triple ris L 5, Cardamine resedifolia L 4, Rosa alpina L 4, Cenlaurea pectinala L 3, Colaneasler vulgaris Lindl 3, Allosorus crispus Bernh 3, Laserpitiunt lali folium L 3, Leucanlhemum cehennense DC 2, Saxifraga Aizoo n Jacq 2, Sempervivunt arachnoïdeurri L 2, Euphrasia minima Jacq 2, et , plus rares Ru/sus saxalilis L et Coloneasler lomenlosa Lindl PENTES EXPOSéES : Calamagroslis arunclinacea Roth 5, Festuca spadicea L 5, Phyteunta hemispherieunt L 5, Allium victorialis L 3, Lilium Marlagon L 3, Avena ntottlana Vill 3, Agroslis rupeslris All 2, Bolrychium — 68 — CALI UNAIE ORDINAIRE : Calluna vulgaris Salisb 5, Genisla pilosa L 5, luniperus nana Willd 3, Vacc•iniunt Ilzyrlillus L 5, V uliginosum L 4, V Vilis-idaea L 2, Polenlilla lormentilla Neck 5, Deschampsia flexuosa Griseb 5, Campanula linifolia Lamk 4, C rotnndifolia L 3, Luzula spicala DC 3, Dianlhus silvalicus Hoppe 4, Euphrasia stricta I-Iost 4, Fes(uca rubra L 4, Viola sudelica Wild 4, Gnaphaliunz dioïcunz L 4, Solidago Virgaaurea I 4, Thymus serpyllunz L 4, Arnica nzonlana L 3, Gen(iana lulea L 3, llypericunz yuadrangulum L 3, Serratula (inctoria L 3, Lathyru s nzacrorhizus \Vimm 3, Ileum alhaman(icum Jacq 3, Ruhus idaeus L , Sorhus aucuparia L 3, :\ 'ardus slricla L 2, etc On trouve fréquemment certaines piaules peu caractéristiques parce qu e ubiquistes telles que Lotus cornicula(us L Achillea millefoliunz L , Leucan(henzutn vulgare Lamk , etc et quelques autres intéressantes, mais plu s rares telles que Crepis paludosa M Leonlodon pyrenaïcus Gouan , Trollius europaeus L , Trifoliunt alpitzunt L , Tr ' spadiceunz L , 'r hadiu m Schreb , ' hesiunz alpinum L , Poligona(uni cer(icilla(um All et même l e rare Ilypericum Richerii Vill au sommet du Mézenc La forêt — Son champ d ' élection semble être la région voisine du co l qui sépare le versant du Rhône de celui de la Loire, le ruisseau d'Eysse d u Veradeyre Entre 300 et 400 m , elle se trouve chez elle, la Forêt d e Bonnefoy- l ' Ouest, le Bois Peyral l'Est Vers le Sud règne l'Épicéa et le Hêtre, tandis que le Sapin arrive presqu e prédominer dans le Bois Peyral orienté vers le Nord Plus encore que l e Hêtre, le Sapin a besoin d'un climat humide et c ' est pour cela qu ' il préfère les versants Nord, où le sol est moins exposé au soleil Ces forêts aucienues aux arbres magniliques — nous en avons trouvé d e près de'4 m de tour — ne sont pas très denses ordinairement, et le solei l arrive y pénétrer plus ou moins, provoquant une végétation de sous-boi s exubérante par endroits et d'une surprenante richesse Ailleurs les bois sont beaucoup plus homogènes On sent la main d e l ' homme qui planta ces futaies, utilisant une seule espèce, et cette espèc e est l ' Épicéa sur lequel on fondait, il y a une cinquantaine d ' années les plu s grands espoirs : il les a bien dộỗus surtout par sa sensibilitộ au mycelium d e l'Ungulina annosa qui se développe sur ses racines et pourrit son tronc O n revient au Sapin, au Hêtre et parfois au Pin crochets Les bois composés uniquement d ' Épicéas, comme celui des Seigneur s dans la Forêt de Bonnefoy, ont un sous-bois très pauvre, tapissé d'un e épaisse couche brune d'aiguilles, et encombré de rameaux desséchés, le s branches basses qui sont mortes faute de soleil Tels aussi ceux du Hoche r Tourte, du Rocher du Bachat, du Meygal ou même ceux des pentes N W e t NE (lu Mézenc qui, mélangés de quelques pins Cembro et silvestre, semblen t atteindre leur limite altitudinale avec 680 m A cette altitude, on commence ne plus trouver que des arbres rabougris, buissonants et rachitiques , hêtres sur le versant méridional, Pins Cembro sur le versant septentrional , qui s ' elforceut de donner le moins de prise possible au vent qui le s déchiciuète Lit flore de ces bois est très variée, et même les bois d'Épicéas rachèten t leur pauvreté normale par la richesse de leurs clairières parfois envahie s d'un peuplement dense de Framboisiers ou d'Epilobium spicalum Lamk , — 69 — celui-ci étant défavorable aux jeunes pousses, tandis que les Framboisier s sont les meilleurs protecteurs de la forêt future Plus de 200 espèces ont été trouvées, eL leur flore ne présente pas de bie n nets caractères différentiels, sauf une plus grande richesse des anciens bois , Bois Peyral en particulier où nous avons recueilli parmi bien d ' autre s espèces, Epilohiurn alsinefoliunr Vill , Denlaria digitata Lamk , Myrrhis odorala Scop , Rihes alpinuna L , Asplenium foresiacum Le Grand, etc Les plantes que nous avons trouvées dans presque tous sont les suivantes : Sorhus aucuparia L , Ruhus idaeus L , Poa Chaixii Vill , Polygonaltm z verlici'llalum Ail , Vacciniu,n 11grli/lus L Solidago Virga-aurea L , Phyleunzaspicalum L , llypericum guadrangulam iiilium e/fusum L , Maïs anlhemuni hifoliuni DC , L'pilohivin monlanunz 1, , A sper u la odorala L , Cenlaurea nigra L, Luzula nivea DC , etc La plupart sont des caractéristiques ou tout au moins des préférentes d e la hêtraie et de la sapinière, et cela montre bien la vocation de tous ces ter rains q u ' on pourrait faire évoluer lentement vers celle catégorie de bois, l a plus intéressante du point de vue économique Autour des maisons basses, couvertes de lauzes et formant un seul bloc , où l'habitation se rộserve une partie de la faỗade mộridionale, et où l ' étable , servant d ' antichambre, réchauffe et climatise l ' air du dehors, on n ' a pas u n grand choix d'essences pour se protéger du vent Ce sont ordinairement l e Sorbier des oiseleurs, le Sycomore (Acer pseudoplalanus L ) ou l ' Alisie r blanc (Sorhus Aria Granla), plus rarement le Hêtre Les p LE MOULT) ; Gross Glockne r (in Collection RIEZ, ex BANG-HAAS) ssp cydamus Fruhstorfer Se reconnt surtout sa grande taille et en outre les points noirs du des sus sont irréguliers en grandeur, nombre et position, ceux des inférieure s (et les taches rouillées qui les supportent) sont aussi beaucoup moins développés Alpes-.11aritlmes, la fois sur les versants franỗais et italiens oự il rem place aetherius : Menton, localité du type de FROIISTORFER ; Saint-ivlartin \'ésubie, où il est commun, ainsi que sur les montagnes adjacentes, près d e Valdieri et au Sud vers le col de Tende (\ VARREN) Erebia pharte Hübner Le type se reconnt ses bandes formées de tache rectangulaires, d ' un e largeur égale Il vit sur toute la chne principale des Alpes, en Suisse et en Savoie, su r le Vorarlberg, mais non clans le Jura et est indiqué comme rare dans le s ~ orges (\NARRES) ssp pharte ab phartina Staudinger ; Oberthiir, Etudes de Lépidoptérologie comparée, I, 1904, pp 23-24, pl IV, fig 4-5 Les dessins sont très réduits 11 ne reste plus que quelques taches pe u visibles l ' apex des supérieures Les ailes inférieures sont unicolores Tyrol : Gross Glockner, éch in Coll RIEL, ex BANG-HAAS Valais : Glacier du Trient (URERTHÜR) Savoie : Lanslebourg (OBERTIÜR, ex Coll BELLIER) ssp pharte forma pellene Fruhstorfer Intermédiaire entre pharle et phartina Les ailes supérieures ont la band e formée de taches plus petites, moins larges que dans pharte, par conséquen t arrondies et non rectangulaires Les ailes inférieures ont des taches trè s réduites, mais cependant existantes, cf WARREN, pl 69, fig 814 Même distribution que pour pharle et phartina ssp thynias Fruhstorfer Diffère de pharte par sa taille plus petite, par sa bande des ailes antérieures qui est plus courte et plus étroite, et plus distinctement divisée e n taches par les nervures -75 Hautes-Alpes : entre le Col du Lautaret et la Grave, localité du type d e FRUHSTORFER Erebia melampus Fuessly Le type est de petite taille et ses dessins sont réduits surtout sur les aile s inférieures ll vit dans la S lisse orientale, la Styrie, la Carinthie et en France dan s les Hautes-Alpes, au Lautaret (WARREN) ssp tigranes Fruhstorfer ; augurinus Fruhstorfer De taille plus grande Ses dessins sont plus marqués et souvent d ' un e couleur plus brillante, mais les bandes sont généralement divisées en tache s séparées et non continues comme elles le sont dans la ssp sudelica Staudinger du Mont Altvater Valais : (augurinus) Champéry, Simplon, mais non suffisamment distinc t de tigranes d'après WARREM Haute-Savoie : (tigranes) Chamonix (WARREN) ; toute la vallée de Chaulonix, col de Balme, chalets de Loriaz, le Planel, glacier du Tour, lac d e Chamarillon, Pavillon de Bellevue, 400-? 300 m , juillet, commun (RIEL) ; Mont-Roc (L\SIGI) Nous avons toujours partagé l'opinion d'OBERTHèR qui considère qu e melampus n'existe pas dans les Pyrénées, contrairement ce que disen t STAUDINGER et EIFFINGER in SELTZ WARREN est muet au sujet de la présenc e de melampus dans les Pyrénées, ce qui tranche définitivement la questio n en faveur de l'opinion négative d ' OBERTHUR (A suivre ) SECTION MYCOLOGIQU E Étude du développement des spores du genre Leucocoprinus Pat (TROISIèME PARTIE ) suivie de la description d'une espèce nouvell e et d'une espèce critique Par Marcel LocQUI\ Les deux premières parties de cette étude étaient consacrées au développement de la spore des Leucoeoprinus depuis la naissance sur le stérigmat e jusqu ' la maturité Cette dernière partie sera réservée l ' étude de la libération et surtout de la germination Mais auparavant je veux revenir su r un phénomène antérieur l ' apparition des spores : sur la naissance de s stérigmates, dont j'ai déjà parlé, mais qui présente chez une petite espèce : L Gueguenii (Sacs ) — L denudala Hab ss KüHNEB r , une singularité cligne d ' attention Préliminaires la naissance des stérigmates chez L Gueguenii Lorsque la baside de cette espèce a atteint son plein développement et s a taille définitive, on voit appartre son sommet un capuchon formé pa r une substance très chromophile (Pl VI, 8) Ce capuchon est, soit uniqu e et il recouvre tout le sommet de la baside, soit fragmenté en autant d e petites calottes qu ' il y a de stérigmates Puis ce capuchon chromophile s e clé KessER, Recherches sur le genre Lepiota B Soc Mye de Fr , t LII, f 2, dans l a — 76 — résorbe avant la naissance des stérigmates, il n'a donc aucune relatio n avec la collerette métachromatique d ' une toute autre origine Il sembl e être un produit d ' excrétion Remarquons incidemment que si sa natur e excrétoire était démontrée, la proche parenté entre basides et certaine s cystides se trouverait encore resserrée Apicule et stérigmate Nous avons vu qu'apicule et stérigmate dans le premier âge de la spor e sont en étroite continuité, on ne peut dire où commence l'un et où fini t l'autre Cette indétermination est aussi valable quant au contenu protoplasmique de la baside et de la spore Pendant toute la vie de la spore, il y a toujours continuité protoplasmique entre ces cieux cellules Il ne se form e jamais de cloison au niveau de l'apicule et si, lorsque les membrane s s'épaississent, l ' étroit canal semble obturé, c ' est par un phénomène pure ment mécanique d ' élasticité En réalité il reste toujours une fine solution d e continuité protoplasmique colorable facilement par les colorants du plasma Au reste, ce fait n'est pas spécial la spore ; toutes les cellules des hyphes pré sentent le même phénomène de continuité protoplasmique Au milieu de s cloisons transverses des hyphes, de petits épaississements chromophiles son t facilement visibles ; cette visibilité, variable suivant les espèces, est, d u reste, en rapport avec le diamètre des hyphes Or, les hyphes jeune s paraissent constamment en être dépourvues Comment naissent ces épaississements? Les cloisons transverses de toute jeune hyphe présentent e n leur centre un granule plus réfringent Ce granule, bien souvent la limit e de la visibilité, peut, dans les cas les plus favorables, se résoudre en un e fine perforation entourée d'un bourrelet réfringent Par cette fine perforation, les protoplasmes des deux cellules consécutives restent en communication tant que le catabolisme l ' emporte sur l ' anabolisme, en un mot tan t que la cellule crt ou édifie de la substance vivante Ces fines perforation s peuvent être plus nombreuses la hase de certaines cellules d'intense activité comme les basides ou les cysti :les (PI VI, 9) Lorsque la cellule est vieillie, lorsqu'elle n ' accrt plus sa masse protoplasmique et est déjà largement vacuolisée, apparaissent les épaississement s chromophiles, d ' une grande régularité de forme, qui obturent les perforations intercellulaires, isolant ainsi les cellules les unes des autres Ce s épaississements at£ectent le plus souvent un aspect ovoïde englobant dan s leur substance le lin bourrelet réfringent entourant la perforation, bourre let qui en est peut-être l ' ébauche Chez certains ascomycètes, ils prennen t régulièrement une forme cylindrique-allongée très visible Ce phénomène a du reste déjà été observé pal- BuLLE R Libération de la spore Depuis les travaux de BULlER ' et de LOUWAG , la libération de la spore avec sécrétion préliminaire-d'une gouttelette d'eau au hile de celle-ci, es t devenue un phénomène classiqûe Je n'ai donc eu qu'à vérifier que, chez le s Leucocoprinus, la libération se faisait bien ainsi Voici brièvement résum é le phénomène : lorsque la spore est mûre, au niveau du hile appart un e fine goutte d'eau qui s'accrt rapidement en quelques secondes Cett e Beel en, Resarches ou fungi, vol V LOHWAG Rev de Mye , 1-1 -1938 — 77 goutte, bien visible sec par sa réfringence, augmente dans certains ca s prodigieusement de volume et vient entourer toute la spore ; dans d'autres , elle reste localisée au niveau du hile C ' est alors qu ' on aperỗoit l ' aspec t Pl V : Leucocoprinus (Leucoagaricus) macrorhizus — 1, cristaux de la chair X 1000 — basides — 3, pleurocystides - -i, revêtement piléique — 5, cheilocystide s X 500 — 6, carpophore 1/2 gr net (une portion seulement du revêtement a été figurée) — 7, id en coupe — Spores : R, récoltes de Lent.illy — 9, de la Croix-Rousse x 2000 granuleux de cette goutte d ' eau ; aspect granuleux qui me semble en relation avec l'évanescence de la périspore En effet, cette dernière membran e est très difficilement observable clans sou intégrité, même en faisant appe l de nombreux milieux de fixation et d ' observation On voit souvent, clan s une préparation, la spore entourée de granules réfringents, mal délimités , semblant être les vestiges de la périspore D'autre part, l ' évaporation su r lame sèche de la goutte entourant une spore mûre, laisse une auréole granuleuse Ces faits peuvent, semble-t-il, s ' interpréter ainsi : la substance périsporique est dispersée par l'eau en une fausse solution granuleuse ; l a goutte d ' eau excrétée par la spore, comme l'eau des préparations, a c e même effet de supprimer toutes traces de cette membrane, hormis des ca s très rares où celle-ci cousent rester insoluble 11 est heureusement des spores où celle-ci reste normalement intacte dan s Coprinus ,Yarcolicus, Fayodia hisphaerigera, Oinphaetc Et si, clans ce dernier cas, elle est évanescente, c'es t l'eau, par exemple : lia aslerospora, J'avais imaginé plusieurs artifices pour examiner commodément cette goutte d'eau Ils s'e ffacent tous devant le procédé simple suivant : une coupe, assez épaisse, tangen - tielle, clans un chapeau, disposée sur une goutte d'eau et recouverte d'une lamelle sèche , emprisonne dans le sinus inter-lamellaire une bulle d'air C'est é l'intérieur de cett e bulle d'air que l'on peut commodément observer le phénomène, même avec un objecti f • immersion, sans craindre la dessiccation des cellules -78 par une déhiscence membraneuse, analogue celle d ' une volve d ' amanit e du groupe limbatae Maturation de la spore libre Aussitơt après sa projection, la spore appart avec sa forme définitive Cependant, les propriétés histo-chimiques de ses membranes subissent encore ' lantiroee, PI VI : Leucncoprinus (Leuenbolbilius) Guegueni — carpophores gr nat — anneau < 2,5 — 3, clu ilo c,ystides de diverses récoltes x 500 — i, chcilocystides pig mentées x 1000 — 5, pleurocystides x 500 -6, revêtement piléique x 1000 — 7, spore s les quatre de gauche divers stades de la germination) x 2000 — 8, baside coiffée d e son capuchon chromophile -9, cloison transverse d'une hyphe avec perforation et épais sissement chromophile des modifications Ces modifications sont surtout décelables au niveau d e l'exospore et (le l'endospore — l ' exospore n'acquiert ses propriétés ultrafiltrantes souvent que quelqu e temps après la chute des spores, temps qui peut varier, suivant les espèces , de un plusieurs jours — 79 - L'endospore subit deux modifications importantes : sa métachromasi e va en s'accentuant et elle augmente d'épaisseur C'est cette augmentatio n d ' épaisseur qui semble responsable des deux couches que j ' distinguée s dans l'endospore ; l'endospore externe étant la portion de membrane formée avant la chute de la spore, l'endospore interne se forme avec un e légère différence structurale après la libération du stérigmate, par croissanc e par apposition centripète Préliminaires de la germination Les seules spores faciles fa ire germer cher les Leucocoprinus sont celle s de L Gueguenii (Sacc ) = L denudala Rab , ss KÜnxca Ces spore s germent facilement en chambre humide ou sur les feuillets mêmes du carpo phore Dans le cas où les spores rencontrent un milieu favorable leur germina tion aussitôt après leur chute, on n ' observe aucune modification structurale des membranes avant l ' apparition du « foramen germinatif » Dans l e cas où cette germination a lieu après l'accroissement en épaisseur de l ' endospore, décrit plus haut, on observe le phénomène suivant : l ' endospore , progressivement digérée partir de l ' intérieur, est ramenée sou épaisseu r primitive qui se trouve être celle (le l'endospore externe I' endospor e interne semble donc fonctionner comme une réserve qu ' utilise la spore dans son métabolisme pré-germinal Cette utilisation de l ' endospore n ' est pas un fait isolé et MAI ENỗ0N a dộj signalộ un fait analogue clans les préliminaires de la germination de s spores d'Elap/eooayces granulalus Germination Lorsque ces modifications structurales de l'endospore et de l'exospore s e sont produites, les phénomènes de la , germination proprement (lite commencent En un point quelconque de la spore avec peine une légère préférenc e pour l'apicule, on voit une petite cavité, le foramen germinatif, se creuse r l ' intérieur de l ' endospore (Pl VI, ; Dans cette cavité s ' engage le protoplasme ; lorsque, digérant ainsi les membranes, il arrive au contact de l'exos pore, celle-ci ne se laisse pas perforer mais se soulève en enveloppant étroi tement le protoplasme et croit avec lui Un lin rétrécissement subsiste l'endroit du premier contact entre protoplasme et exospore Au cours de s a croissance, cette dernière membrane abandonne vite ses propriétés d e métachromasie par ultrafiltration Ce n'est donc pas, comme on l'admettai t jusqu ' ici, l ' endospore, qui, poussant une invagination travers l ' épispore , forme la gaine du premier rudiment mvcélien, mais bien l ' exospore, don t la minceur est telle qu ' en coupe optique son contour parait linéaire Le mot « pore germinatif », employé pour désigner la formation sporiqu e bien connue, semble entaché d ' une malheureuse finalité En effet, le fora men germinatif, s ' il donne lieu une localisation préférentielle, a tendanc e percer la spore au niveau de l'apicule et non en tout autre point, por e germinatif compris Aussi, puisqu'il n'y a pas de coïncidence entre pore et foramen germina C R 4c des Sc Préliminairesà la germination des spores d'Elaphomycesgranulatus 80 tifs, il me semble préférable d'abandonner cette première dénomination L a désignation de « pore dislal » est déjà plus exacte ; elle a l ' inconvénient d e faire préjuger de la position du pore qui est loin d'être toujours dislal ; qu e dire alors des spores plusieurs pores? Aussi, pour éviter ce langage défectueux, il me semble plus rationnel d'adopter la nouvelle désignation d e sporopore, ou, en abrégé, de pore, lorsqu'il n'y a pas d'ambiguïté, pou r désigner l'ancien pore germinatif Partie descriptive Leucocoprinus Leucoagaricus) nnacrorhizus sp nov Récolté en aoùt-septembre la Croix-Rousse (Rhône) leq M QUENEY ; et Lentilly (Rhône) en plusieurs stations ; par temps très sec clans les jar dins ou les lieux dont la terre est souvent travaillée CARIOPnoRES : angiocarpes voile partiel annulé, hétérogènes, charnus , secs, non hygrophanes, putrescibles, se desséchant sans changement d e teinte marqué, isolés, souvent solitaires CHAIR : sèche, ferme compacte, dense, épaisse, blanche, devenant un pe n brunâtre la cassure ou au froissement ; odeur : faible, agréable ; saveu r de noisette CHAPEAU : distinct et séparable du pied, globuleux puis hémisphérique , enfin étalé, presque déprimé, avec un large mamelon inconstant, aplati a u disque (I) = 5-15 cm ) ; revélemenl : rompu au disque en fines écaille s méchuleuses-aprimées, parfois peine retroussées ou confluentes et alor s entièrement fibrineux-pelucheux avec quelques mèches apprimées mal indi vidualisées, gris brun sale, terreux pâle (CCC : 232 au centre, 233 l a marge) passant au chocolat-madère au froissement, les, mèches s ' espacen t vers la marge où elles deviennent rares et apprimées sur le fond blanc peine ocre-rosé de la chair ; marge : fortement excoriée-fimbriée L ' aspec t général du revêtement est celui des formes brunes et écailleuses-méchuleuses d ' Ayaricus campesler ( suivre ) ÉCHANGES, OFFRES ET DEMANDE S M 10, rue Coste s Caluire (Rhône), recherche d ' occasion soi t statif élémentaire, soit microscope équipé de type très simple — M J JACQUET reste toujours la disposition de ses collègues pour l a détermination des Coléoptères et le sera dorénavant l 'adresse suivante : 3, rue des Essarts, Bron (Rhône) — Suis acheteur « MICROSCOPE ,» parfait état, grande marque, objectif revolver, vis micrométrique, atteignant au moins le grossissement 800 e n diamètre Faire offres avec description et prix M Joseph LAGARRIGCE, 25 , boulevard Laromiguière Rodez (Aveyron) M Rocué, professeur au Lycée, Saint-Étienne (Loire), achèterait : flusnot, Sphanologia europaea ; \Varnstorf, Les Sphaignes dEurope ; Boistel, Flore des lichens, 2'' partie, détermination par les caractères micros copiques Faire offres IMP PROTAT FRÈRES, MACON — MCMRLIII — C O L : 31 1998 Le Gérant : G CIIAMBERT ■■eeeeeeeeeeeeeeeee eeeeeeeeeee■■e eeeeeeee eeeeeeeeee ■ MAISON DUMAS—VIVIANT 72, Avenue de Saxe, LYON Tél M 55-6 5, rue Marcellin-Allard, S t-ÉTIENNE Tél 43-12 ■ ■ MEUBLES - MACHINE S FOURNITURES de BUREAU X USINE : 109, SPÉCIALITÉ de FICHES de CLASSEMEN T rue Ney, LYON ■ ■■e■■ue■■e■■e■■■■e■■e■■e■■eeeeeeeeee eeeeeeeeeeeeeeeel ■ COMPAGNIE ÉLECTRO-COMPTABLE Machines Electro-Comptables cartes perforée s :■ ■ Société Anonyme au Capital de 31 500 000 de frs Magasin de vente et salle d ' exposition : 360, rue Saint-Honoré, PARIS I er LYON : 4, rue Grôlée — MARSEILLE : 58, rue Paradi s :aumme■eeeeeeeeeeee■eeeee■eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeseeeeee : ■ ■ ▪ ■ PERRAUD & FILS FLEURS NATURELLES Maison de Premier Ordr e Livraisons rapides directe s LYON ou par ses correspondant s T :B 06-39 Adr Tél PERRAUFILS-LYON en France et dans tous pays Place des Terreaux ■ :eeeee unnusueeeeeeee imamunnmaeeeeee eeeeeeeeeeeeeeee : • ■ Catalogues — Bulletins périodiques — Comptes rendus d'Assemblée s Tètes de lettres, factures et tous imprimés de bureau IMPRIMERIE PROTAT FRÈRES — MACO N Publicité en toutes langues européennes et orientale s Équations et formules de mathématiques, algèbre, chimi e Travaux artistiques en noir et en couleur s Similigravure Trichromie Héliotypogravure Conditions spéciales aux Membres de la Sociét é ■eeeeeee■■ee■eee■eee e■■■■e eee ee e e eeeee eeeeeeeeeee■ n nnnnnn n ■aa■■aaaaaa111M••■■■■aaaaaaaa■aaaa■aa■aa■aaaaa■■ n OPTIQUE PETER JuL_ES APPAREILS DE LABORATOIR E INSTRUMENTS SCIENTIFIQUE S 11, rue de la n n n n n n RÉPUBLIQUE , LYON — Tél Burdeau : 28-69 ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■ I COMPTOIR CENTRAL D'HISTOIRE NATURELL E N BOUBEE 8z_ C ie 3, place Saint-André-des-Arts, et 11, place Saint-Michel - Paris (6 e ) ZOOLOGIE, BOTANIQUE, GÉOLOGIE, MINÉRALOGI E Atlas d' entomologie avec planches en couleurs Atlas des fossiles avec planches en noir Atlas des oiseaux avec planches en couleurs En cours de parution : Atlas des amphibiens et reptiles U Catalogue franc o sur demande - - Atlas des mammifères — Atlas des poissons l 1mum aa■a■aaaaaa■aaa■■e■■■■■■■aimum aa■■aaaa■a■suml e Pas de Bons Repas sans un verre de ■ i SAMOS du SAMOS des PÈRES DES MISSIONS AFRICAINES I ■ nam■a■aaaaaa■■■■aaaaa■■■■a■■■■■aaaaa■■aaa■a■■■■a■■■■I ▪ n n IMPRIMERIE TRACOL ■• ▪ • ■ ■ • ■ ■ SAINT-ÉTIENN E COMMERCE ET ADMINISTRATIO N SPÉCIALITÉS IMPRESSIONS EN CONTINU Recto - Verso - Avec ou sans carbonage FORMULES DE CHÈQUES POSTAUX n°' 1418 et 1419 , avec impression en noir de la firme, du numéro de compte et , le cas échéant, de sommes ; 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Ngày đăng: 04/11/2018, 23:42

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