Annales and Bulletins Société Linnéenne de Lyon 3929

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Tome 80 Fascicule - Septembre - Octobre 2011 Bulletin mensuel de la SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON Société linnéenne de Lyon, reconnue d’utilité publique, fondée en 1822 33, rue Bossuet • F-69006 LYON -4- - 149 Bull mens Soc linn Lyon, 2011, 80 (7-8) : 149 - 169 et 191 - 208 Les groupements végétaux des mares temporaires des hauts plateaux sétifiens (Djebel Megriss, Nord Tellien, Algérie) Nacira Boulaacheb1, Bernard Clément2 et Rachid Gharzouli3 Département de Pharmacie, Faculté des Sciences Médicales, Univ Abbes Ferhat, Sétif 19000, Algérie Boulaacheb1bv@yahoo.fr UMR CNRS 6553 «Ecobio», Campus scientifique de Beaulieu, 35042 Rennes Cedex, France Département de Biologie, Faculté des Sciences, Univ Abbes Ferhat, Sétif 19000, Algérie Résumé – Le djebel Megriss est un massif montagneux de l’Atlas tellien  situé dans le secteur constantinois et présentant une grande hétérogénéité de milieux Il se caractérise par la présence de pelouses, prairies, matorrals bas chêne vert et matorrals bas Calicotome et Ampelodesma (« diss »), et se particularise par la présence de mares temporaires Ces mares abritent une végétation très diversifiée, principalement des hélophytes 13 espèces caractéristiques des mares temporaires méditerranéennes, dont très rares (Cardamine parviflora L., Oldenlandia capensis L F., Pulicaria sicula (L.) Moris, Myosotis sicula (Guss.) Batt., Solenopsis laurentia (L.) C Presl), sont présentes sur notre site Des espèces considérées comme rares et aire de répartition limitée l’Algérois (Butomus umbellatus L.) et la Numidie (Butomus umbellatus L et Oldenlandia capensis L F.) se rencontrent dans ces mares 90 relevés phytosociologiques réalisés au niveau de ces habitats ont permis de recenser 129 espèces Un traitement par la technique de l’analyse factorielle des correspondances a permis d’individualiser six groupes de relevés Ils sont rattacher la classe des Agrostietea stoloniferae Th Müll et Görs 1969, l’ordre Eleocharetalia palustris de Fouc 1984 et l’alliance Oenanthion fistulosae de Fouc 1984 Ils se rapportent une seule association  : Eleocharo-Oenanthetum virgatae nov ass., vicariante de lassociation franỗaise Eleocharo-Oenanthetum fistulosae Ces parvoroselières (formations méso-eutrophes base de petites hélophytes) individualisent de nombreuses sous-associations sur le djebel Megriss Elles subissent des dégradations importantes liées au surpâturage et la pollution Mots-clés – Hauts plateaux, djebel Megriss, mares temporaires, phytosociologie, groupements végétaux, menaces Plant communities belonging to the temporary ponds of the High Plateaus within the Sétif Province (Djebel Megriss, Northern Tell Atlas, Algeria) Summary – Djebel Megriss is a mountain range in the Tell Atlas, situated in the vicinity of Constantine Its ecosystem is extremely heterogeneous in terms of environment, with characteristic grassland, meadows, low shrubland consisting of Quercus ilex and low shrubland consisting of Calicotome and Ampelodesmos (“diss grass”); a peculiarity is the presence of temporary ponds The ponds are host to extremely diverse vegetation, the majority of which is helophyte Of the 110 species typical of Mediterranean temporary ponds 13 species, of which are extremely rare (Cardamine parviflora L., Oldenlandia capensis L F., Pulicaria sicula (L.) Moris, Myosotis sicula (Guss.) Batt and Solenopsis laurentia (L.) C Presl.), are found in the site we studied Species considered as rare, with a range confined to Numidia (Butomus umbellatus L and Oldenlandia capensis L F.) and the area around Algiers (Butomus umbellatus L.), are found in the ponds 90 phytosociological plots were made in the ponds, from which 129 species were identified Using the technique of correspondence analysis, the plots were able to be divided into six groups The plots may be defined as class Agrostietea stoloniferae Th Müll et Görs 1969, order Eleocharetalia palustris de Fouc 1984 and alliance Oenanthion fistulosae de Fouc 1984 They contain a single association, Eleocharo-Oenanthetum virgatae nov ass which is a vicariant of the French association Eleocharo-Oenanthetum fistulosae Such mesoeutrophic small-helophyte formations yield numerous sub-associations on Djebel Megriss The formations are trampled down by the repeated passage of herds and are affected by cultivation and pollution Keywords – High Plateaus, Djebel Megriss, temporary ponds, phytosociology, plant communities, threats Accepté pour publication le avril 2011 - 150 INTRODUCTION Entre la petite Kabylie, au nord, le Hodna, au sud, et les Aurès, au sud-est, s’étendent les hautes plaines sétifiennes, terroir céréalier réputé Dans ces vastes plaines semi-arides, plusieurs monts sont isolés Le djebel Megriss représente un des monts les plus importants de la partie nord de ces hautes plaines Il joue le rôle d’une barrière géographique, en diminuant les influences du sud sur les monts avoisinants, notamment les monts Djurdjura et des Babors Il peut aussi être l’origine de phénomènes d’isolement biologique, en particulier dans des biotopes très localisés (mares temporaires) Les premières informations sur la flore et la végétation des mares temporaires sont principalement dues Gauthier-Lièvre (1931) et Braun-Blanquet (1935) Les plus récents travaux sont ceux de Daumas et al (1952), Chevassut (1956), Chevassut et Quézel (1956, 1958), Géhu (1992), Géhu et al (1994), Khaled Khodja (2002)  et de Belair (2005) Ce travail a pour objectif d’étudier l’écologie et la position phytosociologique des communautés végétales aquatiques et amphibies présentes dans 19 mares temporaires des zones montagneuses (djebel Megriss) des hautes plaines sétifiennes Selon l’espèce ou les espèces dominantes, les 19 mares sont classées comme mares à : Ranunculus aquatilis L., Sparganium erectum L., Chara sp., Butomus umbellatus L., Apium nodiflorum (L.) Lag., Ranunculus hederaceus L., Callitriche stagnalis Scop., Glyceria fluitans (L.) R Br et Eleocharis palustris (L.) Roem et Schult., Alisma plantago-aquatica L (Boulaacheb et al., 2007) MATÉRIEL ET MÉTHODES Site d’étude Le djebel Megriss se situe entre les chnes sublittorales (Babors, Takoucht, Guerrouche), au nord, et les hautes plaines sétifiennes, au sud Il culmine 1737 m d’altitude Trois unités géologiques sont présentes: le quaternaire marqué par différents types d’éboulis, la nappe numidienne formée d’argiles et de bancs de grès et la nappe tellienne composée de marnes (Vila, 1976 ; Vila et Obert, 1977) Les sols sont de deux types : les vertisols et les sols lessivés (Lahmar et al., 1993) Les précipitations moyennes annuelles sont de 503 mm Les températures moyennes annuelles sont de 10 °C Le site d’étude appartient au climat méditerranéen dans sa nuance mésoméditerranéenne avec 93 jours biologiquement secs Sur le plan bioclimatique, il s’inscrit dans le sub-humide hiver froid (Boulaacheb et al., 2005) Méthodes Pour la définition des phytocénoses des mares temporaires, la méthode choisie est la méthode phytosociologique Les stations échantillonnées ont été retenues selon l’homogénéité floristique (composition floristique et écologique) et physionomique (structure de la végétation et espèces dominantes) 90 relevés ont été réalisés au cours de la campagne 2000-2006 au sein de 19 mares temporaires Ainsi le nombre de relevés peut varier de au sein des mares selon l’homogénéité ou l’hétérogénéité de la végétation constatée Les relevés des mares en eau sont numérotés comme suit : C pour la ceinture externe (C221), D pour la ceinture intermédiaire (D222) et E pour le centre (E223) Pour chaque relevé, nous avons noté les caractéristiques écologiques (exposition, altitude, pente), ainsi que les caractéristiques de la végétation (types de végétation, - 151 recouvrement global, abondance-dominance selon l’échelle de Braun-Blanquet) Nous avons ajouté la profondeur, la circonférence, l’état hygrométrique et la période Les flores utilisées pour l’identification des taxons sont  celles de Battandier et Trabut (1902), Bonnier et Douin (1991), Fournier (1977), Quézel et Santa (1962-1963), Maire (1952-1980), Tutin et al (1964-1980), Greuter et al (1984-1989), Montegut (1987), Delforge (1994), Duhamel (1998) et M L’hermite (1952) Pour l’analyse des données nous avons utilisé la technique de l’analyse factorielle des correspondances (AFC) (Benzecri, 1973 ; Dale et Webb, 1975) Signification des abréviations utilisées dans les tableaux Fq : fréquence Les chiffres romains I V correspondent aux taux de présence des espèces dans les relevés : I : 81% Fg : fourragère (F) TB : type biologique Hl : hélophyte, Hy : hydrophyte, He : hémicryptophyte, Ge : géophyte, Th : thérophyte La lettre r, le signe + et les chiffres désignent le taux de recouvrement des espèces selon l’échelle de Braun-Blanquet : r : espèce rare ; + : espèce présente mais trop peu abondante pour que son recouvrement soit chiffrable ; 1 : espèce ayant un recouvrement inférieur 1/20 ; 2 : recouvrement de 1/4 1/20, 3 : recouvrement de 1/2 1/4, 4 : recouvrement de 3/4 1/2, 5 : recouvrement supérieur 3/4 Chorologie Euras  : Europe-Asie, Méd  : Méditerranéen, Circumbor : Circumboréal, Circumméd  : Circumméditerranéen, Ibéro-Maur  : Ibérique-Mauritanien, W Méd  : Ouest Méditerranéen, S Méd  : Sud Méditerranéen, End Alg-Tun : endémique Algérie-Tunisie, Paléotemp : Paléotempéré, Atl-Méd : AtlantiqueMéditerranée, Canar-Méd  : Canaries-Méditerranée, Eur-Méd  : Europe-Méditerranée, Cosm  : cosmopolite, Eur : Europe, As : Asie, N A. : Nord Afrique, Subcosm : sub-cosmopolite, Atl-W Méd : Atlantique-Ouest Méditerranée, Subtrop  : sub-tropicale, Trop  : tropicale, Therm Cosm  : thermo-cosmopolite, End NA  : endémique Nord Afrique, End Alg : endémique Algérie, Euryméd : toute la Méditerranée avec expansion sur le tempéré jusqu’au subarctique RÉSULTATS ET DISCUSSION Individualisation des groupements végétaux étudiés Les données correspondent une matrice de 90 relevés et 129 espèces Les figures et montrent la position relative de six groupes de relevés et d’espèces individualisés dans les plans 1-2 L’axe sur les figures et sépare les relevés des mares entre 1290 et 1450 m de ceux des prairies humides entre 1500 et 1680 m d’altitude Il exprime le facteur altitude qui induit une variation climatique, particulièrement pluviométrique Il montre aussi une succession depuis les formations hygrophiles (mares en eau) (partie positive) aux formations mésoxérophiles (partie négative), en passant par les formations mésophiles (partie médiane) Cette succession reflète une dynamique de la végétation déterminée par un gradient d’humidité décroissant et par une eutrophisation élevée L’axe oppose les formations mésophiles aux formations mésohygrophiles Il exprime un gradient hygrométrique couplé un gradient d’eutrophisation - 152 - Figure 1  : Représentation de la répartition des groupes des relevés suivant les axes (abscisses) et (ordonnées) de l’analyse factorielle des correspondances B079, B230, B… : correspondent aux relevés des mares asséchées ou plus ou moins en eau (un seul relevé par mare ; elle est parfois considérée comme une prairie) Pour les mares en eau, on a distingué : C : 1ère ceinture (ceinture externe) ; D : 2ème ceinture (ceinture interne) ; E : centre Points relevés ou espèces superposées sur les plans de projection (1-2) : *1: B079-B023-*2: B080-B025-*3: C309-B033-C303-B034-*4: D238-E253-*5: B027-B246-B297-*6: B230-D235-*7: C252-*8: E307-B228-*9: B073-B251-*10: B021-B036-*11: B035-B225-*12: C256-B242-*13: B279-B258-*14: E213-B308-*15: B294-B207-*16: B254-B300-*17: B278-B257-*18: B299-B069 - 153 - Figure : Représentation de la répartition des groupes des espèces suivant les axes (abscisses) et (ordonnées) de l’analyse factorielle des correspondances 1200, 3569, 3595, …, désignent les espèces (exemple : 3595= Ranunculus trichophyllus, voir tableau 1) *1: 2552-2134-*2: 3332-0577-*3: 5205-2195-*4: 0877-4500-*5: 0857-1782-*6: 2809-0299-2296-*7: 6160-2708-*8: 2848-3559-*9: 3580-1019-*10: 3303-1751-2766-2289-2881-*11: 0858-4470-*12: 4459-2843*13: 4629-0226-*14: 3311-4628-4473-3474-*15: 3586-2438-*16: 2237-2576-1024-2285-*17: 3591-37334491-*18: 1983-2763-0888-*19: 3710-4488-2851-5742-*20: 2933-3723-0746-2660-1352-*21: 3722-18661337-*22: 2288-4490-*23: 2659-0748-1120-*24: 3936-2293-2294-*25: 2599-0322-*26: 0856-3020-2169*27: 2423-1532-*28: 2768-4633-3922-3971-*29: 6503-6531-*30: 3015-1555-0320-3524 Définition et caractérisation des groupements L’analyse factorielle permet de mettre en évidence groupes de relevés (A, B, C, D, E, F) au sein desquels les similitudes floristiques entre relevés sont les plus élevées Par leur compostion floristique globale, ils sont rattacher la classe Agrostietea stoloniferae Th Müll et Görs 1969, l’ordre Eleocharetalia palustris de Fouc 1984 et l’alliance Oenanthion fistulosae de Fouc 1984 Ils se rapportent une seule association EleocharoOenanthetum virgatae, vicariante de lassociation franỗaise Eleocharo-Oenanthetum fistulosae de Fouc 1984, association de petites hélophytes dominée par Eleocharis palustris (L.) R Br., Alisma plantago-aquatica L., Galium palustre L., Glyceria fluitans (L.) R Br., Oenanthe fistulosa L Ces parvoroselières (formations petites hélophytes) individualisent sur le djebel Megriss sous-associations correspondant aux groupes de relevés (Tableau I) - 154 Tableau I : Tableau synthétique des groupements aquatiques Code des espèces A B C D E I I F Différentielles des sous-associations 3580 Ranunculus macrophyllus Desf III I I 2195 Hypochaeris radicata L III I I I 1343 Cynosurus cristatus Poiret III I I I 2289 Juncus effusus L II I I 3044 Ornithogalum umbellatum L II I I 5205 Plantago weldenii Rchb II I I 3568 Ranunculus paludosus Poir II 0445 Asphodelus aestivus Brot II 0665 Bromus hordeaceus L II 2809 Minuartia tenuifolia (L.) Hiern II 3332 Poa bulbosa L I 2237 Dittrichia viscosa (L.) W Greuter I 2552 Linum usitatissimum L I 6542 Anthemis monilicostata Pomel I 5102 Anthemis peduncalata Desf subsp eu-peduncultata I 0966 Centaurea calcitrapa L I 4126 Silene gallica L I 6668 Leontodon hispanicus Poiret I 1617 Erodium cicutarium L’Hér I 1789 Filago spathulata Presl I 0051 Aegilops ventricosa Tausch I 1105 Cleostephus myconis (L.) Cass I 0583 Bellis annua L I 3130 Illecebrum paronychia L I 5901 Sedum nevadense Coss I 1790 Filipendula hexapetala Gibb I 3606 Reseda luteola L I 2376 Lamium garganicum L I 5742 Geranium atlanticum B et R I 480 Trifolium ochroleucum L I 5217 Saxifraga veronicifolia Pers I 3858 Saxifraga cymbalaria L I 2137 Hordeum maritimum With I 4208 Sonchus oleraceus L I 3198 Phalaris arundinacea L I 3936 Scirpus setaceus L I I I I I I III I I I - 155 A B C D E F 0746 Callitriche stagnalis Scop I II I I I I 2881 Nasturtium officinale R Br I II I I 4629 Veronica anagalloides Guss I II I I 5742 Cerastium atlanticum Dur I II I I 1751 Festuca arundinacea (Schreb.) Hack I II 3575 Ranunculus hederaceus L II I 3015 Dactylorhiza battandieri Raynaud II I 1353 Cyperus rotundus L subsp eu-rotundus M et W I 1345 Cynosurus elegans Desf I 0680 Prunella vulgaris L I 6125 Epilobium numidicum Batt I 2605 Lotus ornithopodioides L I 1322 Cuscuta epithymum L I 0650 Briza minor L I 1260 Crataegus oxyacantha L I 1344 Cynosurus echinatus L I 0059 Agrimonia eupatoria L I 4187 Solanum dulcamara L I 1378 Dactylis glomerata L I 4006 Sedum cepaea L I 4466 Trifolium glomeratum L I 3123 Parentucellia latifolia (L.) Caruel I 0226 Anacyclus clavatus Desf I 4455 Trifolium angustifolium L I 0332 Aquilegia vulgaris L I 3740 Rumex tuberosus L I 5181 Linaria heterophylla Desf I 6159 Ammoides atlantica (Coss et Dur.) Wolf I 4400 Leontodon tuberosus L 2190 Hypericum tomentosum L 2768 Mentha suaveolens Ehrh I II 1347 Cyperus esculentus L I II 2851 Myosotis versicolor (Pers.) Smith I 3524 Pulicaria sicula (L.) Moris I 2454 Cardaria draba (L.) Desv I 4498 Trifolium stellatum L I 6350 Phlomis bovei De Noé I 3770 Salix alba L I Code des espèces I I I II I - 156 A Code des espèces B C D E 3499 Prunus avium L I 1394 Daucus carota L I 1258 Crataegus azarolus L I 2676 Malope malacoides L I 2603 Lotus edulis L I 0806 Cardamine parviflora L 1352 Cyperus longus L subsp eu-longus Asch et Gr I I I II 3722 Rumex conglomeratus Murr I I I II I 3474 Potentilla reptans L I I I II I 4624 Verbena officinalis L I 0715 Butomus umbellatus L I 6441 Oldenlandia capensis L F I 1639 Eryngium pusillum L I 3752 Sagina apetala Ard II 1200 Convolvulus arvensis L I 3309 Plantago lanceolata L I 2852 Myosurus minimus L I 4126 Silene gallica L I 4461 Trifolium cherleri L I 1782 Ranunculus ficaria L I 3592 Ranunculus sceleratus L I 3595 Ranunculus trichophyllus Chaix I 4228 Sparganium erectumL subsp neglectum (Beeby) K Richter I 6121 Lythrum acutangulum Lag F I I II I I I II II I Caractéristiques de l’association 6160 Oenanthe virgata Poiret 3930 Eleocharis palustris (L.) Roem et Schult 2930 Oenanthe fistulosa L 3591 Ranunculus sardous Crantz subsp sardous IV II II II III II I I IV I III I II I II II II I I I Caractéristiques des Agrostio-Arrhenatheretea elatioris et des Agrostinea 2766 Mentha pulegium L IV IV IV II IV II 0858 Carex divisa Hudson II II II II II 0163 Alopecurus bulbosus Gouan II II II 2293 Juncus glaucus Ehrh I I 4488 Trifolium pratense L II 0302 Anthoxanthum odoratum L II 4491 Trifolium resupinatum L 2576 Lolium perenne L I III II II III I III II I I II III I I I I I I I - 170 Bull mens Soc linn Lyon, 2011, 80 (7-8) : 170 - 178 Orobanche hederae Vaucher ex Duby (Orobanchaceae) – plasticité phénotypique et micro-morphologie des graines Adam T Halamski Instytut Paleobiologii PAN, Twarda 51/55, 00-818 Warszawa, Pologne – ath@twarda.pan.pl Résumé – L’orobanche du lierre (Orobanche hederae) possède deux formes (morphes), normale (euchrome) et hypochrome, reliées par de nombreux intermédiaires : il s’agit donc d’une plasticité phénotypique plutôt que d’un polymorphisme, comme c’est le cas pour certaines autres espèces du même genre Nous avons étudié les graines de l’espèce en question pour vérifier si leurs caractères micro-morphologiques dépendaient des paramètres climatologiques de la localité, de la coloration de la plante-mère et si, dans une même localité, ils différaient selon les années successives Nous avons choisi deux populations, l’une de Lyon (France), l’autre de Leuven (Belgique)  ; les données publiées au sujet d’une population de Sicile ont été utilisées titre de comparaison Les populations étudiées sont dominées par les formes hypochromes  ; les formes euchromes seraient majoritaires dans la région méditerranéenne (à confirmer) Pour chaque plante, nous avons mesuré trente graines Les caractères liés au contour externe sont très variables et donc inutilisables en taxonomie ; l’ornementation est identique dans tous les échantillons Aucune corrélation n’a pu être décelée ni avec la localité, ni avec l’année, ni avec la coloration de la plante-mère La plasticité phénotypique de l’orobanche du lierre est donc d’un type apparenté celui décrit chez Platystemon californicus (absence de corrélation entre la coloration et caractères morphologiques) plutơt qu’à celui présent chez Protea ó l’on observe un effet pléiotrope sur la taille des graines Mots-clés – Orobanche, graines, micro-morphologie, taxonomie, statistique, plasticité phénotypique Orobanche hederae Vaucher ex Duby (Orobanchaceae) – phenotypic plasticity and seed micromorphology Abstract – Orobanche hederae has two colour forms (morphs), normal (euchromatic) and hypochromatic, with numerous intermediary forms: its variability represents therefore phenotypic plasticity rather than polymorphism like in some other species of the genus Seeds of Orobanche hederae were studied in order to establish whether their micromorphologic characters depend on the climate of the station, on the colour morph of the mother plant or on the year Two populations were selected: one in Lyons (France), the other in Leuven (Belgium); published data from Sicilia were used for comparison The studied populations are dominated by hypochromatic forms; euchromatic ones might be more numerous in the Mediterranean region (this result requires confirmation) Characters related to the external form are very variable and thus unfit for systematic purposes; seed ornamentation is identical in all studied plants No correlation has been detected: either with the locality, the year, or with the colour form of the mother plant The phenotypic plasticity in Orobanche hederae is therefore comparable to the variability of Platystemon californicus (no correlation between coloration and morphology) rather than to Protea in which a pleiotropic effect on seed size has been observed Keywords – Orobanche, seeds, micromorphology, taxonomy, statistics, phenotypic plasticity Quelques travaux récents ont mis en valeur l’importance taxonomique des caractères micro-morphologiques (et en particulier ceux des graines) dans le genre Orobanche (Orobanchacées ; angiospermes achlorophylliennes obligatoirement parasites) (Abu Sbaih & Jury, 1994 ; Abu Sbaih et al., 1994 ; Plaza et al 2004 ; Domina & Colombo, 2005) La variabilité de ces caractères n’a toutefois pas été étudiée systématiquement, les données étant souvent présentées sous forme condensée (sans distinguer les échantillons) Accepté pour publication le 12 mars 2011 - 171 Certaines orobanches ont la particularité de posséder plusieurs formes (encore appelées morphes) ne différant que par la couleur ; part la coloration normale (euchrome), souvent très vive (avec en particulier le stigmate de couleur foncée), il existe des spécimens dits hypochromes uniformément jaune citron (stigmate jaune citron également) Parfois on rencontre aussi des spécimens de coloration intermédiaire entre ces deux extrêmes : soit des colorations variées représentant plus ou moins une série continue entre les plantes euchromes et les plantes hypochromes, comme dans le cas de notre espèce (fig 1 ; dans ce cas on parlerait de la plasticité phénotypique plutôt que du polymorphisme), soit des spécimens intermédiaires d’une seule coloration bien précise, comme chez Orobanche densiflora (voir Carlon et al., 2005 : pl 13, 14) Dans une note préliminaire, Halamski & Piwowarczyk (2008) suggérèrent que l’hypochromie était corrélée la diminution de la taille des graines ; toutefois, cette affirmation était basée sur l’étude d’un échantillonnage très peu étendu et manquait donc de confirmation statistique Le but de la présente étude était donc de vérifier si les caractères des graines de l’orobanche du lierre : dépendaient du climat (en particulier de la température annuelle moyenne) ; étaient variables selon l’année dans une même localité ; dépendaient de la forme (euchrome ou hypochrome) de l’individu MATÉRIEL ET MÉTHODES L’espèce choisie, cause de la facilité d’obtention du matériel, est l’orobanche du lierre, Orobanche hederae Vaucher ex Duby, Bot Gall. : 350 (1828) Décrite initialement des collines entre Gênes et Savone (Ligurie ; Vaucher 1827 : 56, Duby 1828 : 350), elle a été retrouvée depuis sur un territoire englobant l’Europe occidentale (de la péninsule Ibérique l’Irlande), la région méditerranéenne (Italie, Balkans, Turquie, Afrique du Nord) et une partie de l’Europe centrale (jusqu’en Allemagne ; en Pologne elle n’a été trouvée qu’à l’état introduit et elle ne s’est pas maintenue) (Madalski, 1967 ; Chater & Webb, 1972 ; Kreutz, 1995 ; Ibn Tattou, 2007 ; Piwowarczyk, comm pers.) Des descriptions morphologiques détaillées et de bonnes photographies ont été récemment données par Kreutz (1995  : 104-107) et Foley (2001  : 60-61, photo 20) tandis que l’anatomie a été le sujet du travail de Tate (1925) Des données chémotaxonomiques et biochimiques au sujet de l’espèce en question se trouvent dans les travaux de Baccarini & Melandri (1967), Hegnauer (1990 : 178-182), Lotti & Paradossi (1987), Moelgaard & Ravn (1988), Serafini et al (1995), Velasco et al (2000) et Sareedenchai & Zidorn (2008) L’orobanche du lierre possède des formes (morphes) normales et hypochromes faciles distinguer : la tige et les bractées de la forme euchrome sont d’un rouge violacé alors que chez la forme hypochrome (Orobanche hederae f monochroa Beck, Biblioth Bot 19  : 260, 1890  ; syn O hederae f citrina Arietti ex Tagliaferri & Bona, Mon Nat Bresc 28 : 144, 2006, nomen nudum) elles sont d’un jaune pâle La corolle de la forme euchrome est ornée de stries longitudinales, de couleur plus foncée, que la forme hypochrome ne possède pas (voir fig 1, ainsi que Kreutz 1995  : 106-107) Il existe aussi des formes intermédiaires dont la tige est de couleur jaune teintée légèrement de violet, avant tout dans la partie inférieure (fig 1A), laquelle teinte peut aussi appartre - 172 (faiblement) sur les fleurs Quant au stigmate, il est jaune aussi bien chez les plantes euchromes que chez les hypochromes Dans la région lyonnaise la forme hypochrome est plus fréquente que la forme euchrome (observations de l’auteur, ainsi que de P Berthet, comm pers.), alors que dans quelques localités étudiées dans la région méditerranéenne c’est la forme euchrome qui semble être plus courante (herbier KRA ; R Piwowarczyk, comm pers.) On peut supposer que cette différence résulte d’une meilleure adaptation de la forme colorée la dessiccation d’une part et de la meilleure valeur sélective de la forme hypochrome en conditions plus humides d’autre part ; un phénomène analogue a été mis en évidence chez, par exemple, Linanthus parryae (Polémoniacées ; morphes bleue et blanche – Schemske & Bierzychudek, 2001) ou encore le jonc fleuri Butomus umbellatus (Butomacées ; morphes rose et blanche – Tang & Huang, 2010) Nous avons étudié deux populations assez éloignées l’une de l’autre (plus de 550 km de distance) La première est celle de la ville de Lyon même, où l’espèce en question n’est pas rare dans les jardins de Fourvière (Halamski, 2005), sur les quais de la Saône (observations de 2009), ainsi qu’à Villeurbanne (M C Pignal, comm pers., 2011) La deuxième est celle de la ville de Leuven (Louvain, Belgique), où les O hederae furent trouvées parmi le lierre dans un parking (observations de 2009) Quelques détails géographiques et climatologiques au sujet de ces localités se trouvent réunies dans le tableau I A titre de comparaison, nous citons également des données de Domina & Colombo (2005) qui étudièrent des plantes provenant de Sicile (Italie) Nom de la localité Latitude Longitude Température moyenne annuelle Précipitations annuelles Source des données botaniques Bosco di Ficuzza (Sicile, Italie)1 37°10’N 13°20’E 16 °C ≈740 mm Domina & Colombo, 2005 LyonFourvière (France)2 45°46’N 4°49’E 12 °C 838 mm cette étude Leuven (Belgique)3 50°53’N 4°42’E 10 °C 966 mm cette étude Tableau I - Données climatologiques des lieux de récolte des Orobanche hederae - Données pour la station météorologique de Ficuzza selon http://digilander.libero.it/salernum/il%20clima.htm (accès le janvier 2011) - Données pour la station météorologique Lyon-Bron (45°43’N et 4°55’E) selon Thran & Broekhuizen (1965) - Données pour la station météorologique de Beauvechain (50°47’N et 4°47’E) selon la même source Les orobanches étaient récoltées l’état frais (fleuries), ce qui permettait de reconntre leur coloration (rappelons que l’une de nombreuses particularités des plantes de ce genre est de devenir uniformément brunâtre l’état sec) Ensuite, elles étaient séchées entre des feuilles de papier hygrophile, sans toutefois appliquer une quelconque pression, ce qui permet la maturation des graines On obtient ainsi des échantillons non aplatis qui ne peuvent plus être collés pour donner des parts d’herbier ordinaires, mais qui doivent être conservés en btes - 173 Les graines de chaque plante étudiée (sans distinguer leur provenance par fleurs individuelles) furent observées sous microscope électronique balayage (Phillips XL 20) ; pour ce faire, elles avaient été d’abord couvertes d’une mince couche de platine Après des observations morphologiques générales, nous avons mesuré trente graines dans chaque échantillon (toujours sous le MEB) Ces données étaient ensuite soumises des opérations statistiques élémentaires : calcul de moyenne, de l’écart-type, de l’intervalle de confiance et du coefficient de variabilité (Lomnicki, 2000) RÉSULTATS Les graines d’Orobanche hederae sont très petites (elles ne dépassent presque jamais 0,5 mm) et de forme variable, la plupart du temps allongée, mais exceptionnellement l’on rencontre aussi des spécimens un peu plus larges que longs ; le contour peut être allongé (fig 2F), elliptique (fig 2A), subtriangulaire (fig 2B) ou encore pyriforme (fig 2C) La trace de l’insertion du funicule est visible l’un des pôles L’ornementation consiste en des alvéoles subpolygonales, allongées parallèlement au grand axe de la graine, mais de proportions assez différentes (fig 2A, 2F), plus grandes au pôle distal (plus éloigné du funicule) et diminuant graduellement vers le pôle proximal Les murets verticaux séparant les alvéoles sont d’environ μm d’épaisseur (fig 2E) Le fond des alvéoles est couvert de petites papilles de μm de diamètre (fig 2D, 2E) Cette ornementation est identique dans tous les échantillons étudiés Les graines de l’Orobanche hederae appartiennent au type morphologique II B selon la terminologie de Plaza et al (2004) Les longueurs moyennes s’étalent donc de 311,9 + 18,6 μm 367,1 + 23,9 μm  ; les largeurs moyennes de 204,8 + 5,9 μm 251,3 + 11,8 μm  ; les rapports longueur/ largeur de 1,34 1,69 ; enfin les produits longueur par largeur de 63968 92460 (étant proportionnels la surface, ils peuvent servir pour une approximation de la masse, si l’on admet, faute de pouvoir la mesurer, l’épaisseur constante) Aucune corrélation n’a pu être décelée : les échantillons de la même localité récoltés la même année contiennent des plantes graines aussi bien plus petites (Hed 1, 3, 4) que plus grandes (Hed 7)  ; les plantes hypochromes et euchromes peuvent avoir des graines soit plus petites (Hed et 3), soit plus grandes (Hed et 9, respectivement) ; enfin les échantillons récoltés Lyon en 2007 et en 2009 contiennent, eux aussi, des graines soit plus petites, soit plus grandes Compte tenu du peu de données détaillées ce sujet dans la littérature, ce résultat même négatif a été jugé digne d’être publié (constatation méthodologique rejoignant celle de Gupta & Stopfer, 2011) D’une part, cela confirme les conclusions de Domina & Colombo (2005) sur la grande variabilité des dimensions des graines, ce qui rend ce caractère inutilisable pour la taxonomie On peut ajouter qu’il en va de même pour le contour  : alors que les auteurs sus-mentionnés distinguent la forme pyriforme elliptique (pear shaped to ovate), observée par exemple chez Orobanche caryophyllacea, de la forme elliptique visible chez O hederae, l’étude d’un échantillonnage plus étendu montre que la même variabilité de contour existe aussi chez cette deuxième espèce - 174 Les résultats numériques sont présentés dans le tableau II Numéro de l’échantillon Lieu de récolte Date de récolte Coloration Long moy Larg moy La*Lo moy La/Lo moy Hed Lyon 2.6.2007 hypochrome 314,6 +19,4 [0,123] 237,2 +17,8 [0,149] 75630 1,34 Hed Lyon 2.6.2007 normale 317,6 +19,2 [0,120] 220,6 +11,3 [0,102] 70435 1,45 Hed Lyon 2.6.2007 normale 311,9 +18,6 [0,118] 204,8 +5,9 [0,057] 63968 1,53 Hed Lyon 7.6.2009 normale 352,4 +21,6 [0,122] 228,6 +10,7 [0,093] 80910 1,55 Hed Lyon 7.6.2009 hypochrome 354,3 +20,2 [0,113] 221,1 +11,2 [0,100] 78260 1,62 Hed Lyon 7.6.2009 intermédiaire 361,1 +21,2 [0,116] 214,8 +8,7 [0,080] 77817 1,69 Hed Lyon 2.6.2007 hypochrome 367,1 +23,9 [0,130] 251,3 +11,8 [0,093] 92460 1,47 Hed Leuven 17.6.2009 normale 360,5 +26,1 [0,144] 227,3 +17,8 [0,156] 81387 1,64 Hed X Bosco di Ficuzza 16.6.2003 inconnue (herbier) (380) (290) — — Tableau II - Résultats de l’étude statistique des Orobanche hederae (mesures en μm) Les échantillons Hed Hed (Hed a été détruit accidentellement) sont de l’auteur ; Hed X représente les données de Domina & Colombo, 2005 citées titre de comparaison Les caractères numériques (sauf ceux cités d’après les auteurs précédents) sont donnés sous forme d’une moyenne avec (+) un intervalle de confiance 99% ; le coefficient de variabilité est donné entre crochets Voir le texte pour de plus amples explications D’autre part, la suggestion de Halamski & Piwowarczyk (2008) sur la corrélation de la taille des graines avec la coloration de la plante-mère n’a pas trouvé de confirmation, au moins chez Orobanche hederae La plasticité phénotypique des orobanches du lierre correspond donc au modèle décrit chez Platystemon californicus (Papavéracées), où la variation de couleur ne se corrèle aucun autre caractère morphologique (Hannan, 1982), plutôt qu’à celui connu par exemple chez Protea spp (Carlson & Holsinger, 2010), où de telles corrélations ont pu être mises en évidence (les graines de la forme blanche sont toujours plus lourdes que celles de la forme rose) - 175 La différence entre les formes euchrome et hypochrome se résume l’absence de certains produits chimiques du métabolisme secondaire dans la seconde (il ne s’agit pas d’une chlorose, l’encontre de l’opinion de Manceau, 1868) Ceci a été prouvé par Serafini et al (2005) qui étudièrent les deux formes d’O gracilis (typique et f citrina) ; ils ne réussirent pas identifier ce composé, le verbascoside et l’orobanchoside  étant présents aussi bien chez les formes euchromes que chez les hypochromes Une différence biochimique s’accompagne d’un effet pléiotrope sur la taille des graines chez les Protea alors que chez Orobanche hederae ce n’est pas le cas Notons enfin que dans les populations lyonnaises la proportion des morphes varie entre années (même si la forme hypochrome reste dominante ; observations de 2002 2009), alors que chez les Protea sus-mentionnées elle est plus ou moins constante Figure Orobanche hederae (Lyon-Fourvière) A Cinq plantes venant d’être récoltées (7 juin 2009) A gauche, deux plantes hypochromes  ; droite, deux plantes euchromes ; au milieu, un spécimen de coloration intermédiaire Barre d’échelle : cm B Deux plantes, euchrome et hypochrome, croissant côte côte (2 juin 2007) C Plusieurs plantes euchromes et hypochromes croissant côte côte (2 juin 2007) CONCLUSIONS L’orobanche du lierre possède deux formes (morphes), euchrome (à coloration normale) et hypochrome (jaune pâle), reliées par de nombreux intermédiaires Il s’agit donc d’une plasticité phénotypique plutôt que d’un polymorphisme, comme c’est le cas pour certaines autres espèces du genre Les caractères liés au contour externe (longueur, largeur, leurs rapport et produit, mais aussi la forme générale) des graines d’Orobanche hederae sont très variables l’intérieur et entre les échantillons L’ornementation des graines est identique dans tous les échantillons - 176 - Figure Micro-morphologie des graines d’Orobanche hederae A : deux graines ovoïdes de l’échantillon montrant des alvéoles allongées de proportions différentes B : une graine subtrapézoïde de l’échantillon C : deux graines pyriformes de l’échantillon aux proportions très différentes D : détail de l’ornementation d’une graine de l’échantillon E : détail de l’ornementation d’une graine de l’échantillon F : la même graine très allongée de l’échantillon aux alvéoles irrégulières Pour la provenance des échantillons, voir le tableau II Barres d’échelle : A, C, 200 μm ; B, F, 100 μm ; D, 50 μm ; E, 20 μm Aucune corrélation des caractères morphologiques des graines n’a pu être décelée  ni avec la localité (Lyon ou Leuven), ni avec l’année de la récolte, ni avec la coloration (normale ou hypochrome) de la plante-mère Les deux populations étudiées sont toujours dominées par les individus hypochromes  ; il semble toutefois que les populations méditerranéennes contiennent souvent une proportion plus large des individus euchromes (à confirmer) La plasticité phénotypique d’Orobanche hederae s’apparente au modèle analysé chez Platystemon californicus (absence de corrélation entre la coloration de la plantemère et les caractères micro-morphologiques) plutơt qu’à celui des Protea (ó une telle corrélation a été mise en évidence) - 177 Remerciements L’auteur remercie les personnes l’ayant hébergé pendant ses recherches  : M l’abbé Tancrède Leroux, M et Mme Santiago de Muzio (Lyon) ainsi que M et Mme Taras Khomych (Leuven) MM Paul Berthet et Philippe Lebreton ont apporté des compléments précieux lors de la discussion qui a suivi la présentation de cette communication la Société L’auteur a également bénéficié des conseils éclairés de Mlle Renata Piwowarczyk (Université Jan Kochanowski, Kielce) et de l’aide de M Cyprian Kulicki, chargé de microscopie électronique l’Institut de paléobiologie de l’Académie polonaise des sciences (Varsovie) La version finale de l’article a été corrigée par M Mikolaj Zapalski (Université de Varsovie) et Mme Marie-Claire Pignal RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Abu Sbaih H.A & Jury S.L., 1994 Seed micromorphology and taxonomy in Orobanche (Orobanchaceae) Flora Mediterranea, : 41-48 Abu Sbaih H.A., Keith-Lucas D.M., Jury S.L & Tubaileh A.S., 1994 Pollen morphology of the genus Orobanche L (Orobanchaceae) Botanical Journal of the Linnean Society, 116 : 305-313 Baccarini A & Melandri B.A., 1967 Studies on Orobanche hederae physiology: pigments and CO2 fixation Physiologia Plantarum, 20 (1) : 245-250 Beck von Mannagetta G., 1890 Monographie der Gattung Orobanche Bibliotheca Botanica, 19 : 1-275 Carlon L., Gomez Casares G., Lainz M., Moreno Moral G., Sanchez Pedraja O & Schneeweiss G.M., 2005 Mas, a proposito de algunas Orobanche L y Phelipanche Pomel (Orobanchaceae) del oeste del Paleartico Documentos del Jardin Botanico Atlantico de Gijon, : 5-71 Carlson J.E & Holsinger K.E., 2010 Natural selection on inflorescence color polymorphisms in wild Protea populations : The role of pollinators, seed predators, and intertrait correlations American Journal of Botany, 97 (6) : 934-944 Domina G & Colombo P., 2005 Seed micromorphology and its variation in Sicilian Orobanche (Magnoliopsida) Flora Mediterranea, 15 : 99-107 Duby J.E., 1828 Aug Pyrami de Candolle Botanicon Gallicum, seu Synopsis plantarum in flora Gallica descriptarum Editio secunda Pars prima, plantas vasculares continens V Desray, Paris, 544 p Foley M.J.Y., 2001 Orobanche L 32-72, 36 photos In: S Castroviejo et al (éd.), Flora Iberica, Vol 14 : Myoporaceae – Campanulaceae Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, Madrid, 233 p Gupta N & Stopfer M., 2011 Negative results need airing too. Nature, 470 : 39 Halamski A.T., 2005 Contribution la connaissance de la flore de la région lyonnaise Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 74 (4) : 148-149 Halamski A.T & Piwowarczyk R., 2008 Graines d’Orobanches comme critère taxonomique  : information sur les travaux en cours (Résumé de la communication du mai 2007). Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 77 (3-4) : 37-40 Hannan G.L., 1982 Correlation of morphological variation in Platystemon californicus (Papaveraceae) with flower color and geography Systematic Botany, (1) : 35-47 Hegnauer R., 1990 Chemotaxonomie der Pflanzen, IX Birkhauser Verlag, Basel, 791 p Ibn Tattou M., 2007 Orobanchaceae : 557-564 In : M Fennane, M Ibn Tattou, A Ouyahya & J El Oualidi (éd.), Flore pratique du Maroc Volume (Leguminosae – Lentibulariaceae) Institut scientifique, Rabat, 636 p Kreutz C.A.J., 1995 Orobanche, the European broomrape species A field guide 1: Central and northern Europe Stichting Natuurpublicaties Limburg, Maastricht, 159 p Lomnicki A., 2000 Wprowadzenie statystyki dla przyrodnikow PWN, Warszawa, 263 p Lotti G & Paradossi C., 1987 Assorbimento dell’acido petroselinico da Orobanche hederae su Hedera helix Agrochimica 31 : 484-488 Madalski J., 1967 Rodzina : Orobanchaceae, Zarazowate : 25-52 In : B Pawlowski (éd.), Flora polska, rosliny naczyniowe Polski i ziem osciennych Tom XI Panstwowe Wydawnictwo Naukowe, Warszawa – Krakow, 371 p Manceau P.-A., 1868 Note sur la coloration jaune de quelques Orobanches Bulletin de la Société botanique de France, 15 (session) : XX–XXII Moelgaard P & Ravn H., 1988 Evolutionary aspects of caffeoyl ester distribution in Dicotyledons Phytochemistry, 27 (8) : 2411-2421 - 178 Plaza L., Fernandez I., Juan R., Pastor J & Pujadas A., 2004 Micromorphological studies on seeds of Orobanche species from the Iberian Peninsula and the Balearic Islands and their systematic significance Annals of Botany, 94 : 167-178 Saaredenchai V & Zidorn C., 2008 Sequestration of polyacetylenes by the parasite Orobanche hederae (Orobanchaceae) from its host Hedera helix (Araliaceae) Biological Systematics and Ecology, 36 : 772776 Schemske D.W & Bierzychudek P., 2001 Evolution of flower color in the desert annual Linanthus parryae: Wright revisited Evolution, 55 (7) : 1269-1282 Serafini M., di Fabio E., Foddai S., Ballero M & Poli F., 1995 The occurrence of phenylpropanoid glycosides in Italian Orobanche spp Biochemical Systematics and Ecology, 23 (7/8) : 855-858 Serafini M., Corazzi G., Poli F., Piccin A., Tomassini L & Foddai S., 2005 Phenylpropanoid glycosides in Italian Orobanche spp., sect Orobanche Natural Product Research, 19 (6) : 547-550 Tagliaferri F & Bona E., 2006 L’Erbario di “Nino” Arietti conservato al Museo Civico di Scienze Naturali di Brescia Monografie di “Natura Bresciana”, 28 : 1-252 Tang X.-X & Huang Sh.-Q., 2001 Fluctuating selection by water level on gynoecium colour polymorphism in an aquatic plant Annals of Botany, 106 (5) : 843-848 Tate P., 1925 On the anatomy of Orobanche hederae Duby, and its attachment to the host New Phytologist, 24 : 284-295 Thran P & Broekhuizen S., 1965 Agro-climatic atlas of Europe (Agroecological atlas of cereal growing in Europe, volume 1) Pudoc, Centre for Agricultural Publications and Documentation, Wageningen Elsevier, Amsterdam, London, New York, 36 p., 128 cartes Vaucher J.P., 1827 Monographie des Orobanches Genève, Paris, 72 p., 16 pl Velasco L., Goffman F.D & Pujadas-Salvà A.J., 2000 Fatty acids and tocochromanols in seeds of Orobanche Phytochemistry, 54 : 295-300 Nouvelle publication La Société linnéenne vient de faire partre un nouveau numéro de ses Mémoires  : Le Péru Bernard - The Spiders of Europe, Synthesis of data Volume : Atypidae to Theridiidae Mémoires de la Société linnéenne de Lyon, n° 2, mai 2011, 522 p (format A4), nombr illustr et cartes Disponible au prix de 35 a (30 a pour les adhérents) + frais de port (se renseigner auprès du secrétariat) Nous rappelons le précédent (Sudre et al., Les Cerambycidae de Nouvelle-Calédonie, 1e partie), ainsi que notre Hors-série n° sur l’Evolution de la biodiversité rhơnalpine 19602010 (15 a), qui sont toujours disponibles Rubrique « Recueil de données naturalistes » Suite des suggestions faites le avril 2011, le conseil d’administration du 14 juin a décidé d’ouvrir dans le bulletin une nouvelle rubrique permettant aux sociétaires de faire part d’observations intéressantes et dûment vérifiées Lorsque vous découvrez une espèce nouvelle pour une région, une nouvelle station d’une espèce ou une espèce qui semblait disparue car non signalée depuis longtemps, rédigez une note brève Cette note devra obligatoirement faire appartre les informations suivantes : - nom scientifique et, s’il y a lieu, nom commun de l’espèce - situation géographique (commune, lieu-dit,…), situation écologique et date - un bref rappel bibliographique de la répartition connue - nom et prénom du découvreur Toutes les fois que ce sera possible, des photos seront jointes Chaque note sera validée par la section concernée Contribution envoyer au siège de la Société, l’attention de la Rédaction - xiii PARTIE ADMINISTRATIVE ORDRES DU JOUR POUR SEPTEMBRE - OCTOBRE 2011 COMMISSION CONSULTATIVE PERMANENTE CONSEIL D’ADMINISTRATION : mardi 13 septembre, 19 heures 30 Commission : vie des sections ; manifestations ; questions diverses Conseil d’administration : adoption du P.V de la réunion précédente ; vote sur l’admission de nouveaux membres : M et Mme Daniel et Anne-Marie Janet, allée Aglaé, 69230 Saint-Genis-Laval (botanique, jardins alpins)  M Julien Poizat, 23 rue Arago, 69100 Villeurbanne (botanique, autres sections) ; examen des propositions de la Commission ; compte rendu financier ; questions diverses Mardi 11 octobre et mardi novembre, 19 heures 30 BIBLIOTHÈQUE Attention : depuis le mois de juin, les galeries de la bibliothèque ne sont plus en accès libre ; un code est nécessaire Prière de prendre rendez-vous avec les bibliothécaires de section ou le bibliothécaire général pour consulter ou emprunter des revues BOTANIQUE et JARDINS ALPINS : mercredi 14 septembre, 20 heures Vie de la section et questions diverses Présentation de photos : souvenirs de vacances Mardi 27 septembre, 20 heures Conférence (diapositives) de Paul Berthet : « Les épiphytes » Mercredi 12 octobre, 20 heures Conférence de Paul Berthet et Christian Dumas : « La fleur, de Goethe la génétique moderne » Mardi 25 octobre, 20 heures Conférence (numérique) de Rebecca Horton  : «  Les plantes les plus toxiques de France » Samedi 12 novembre, 16 heures Conférence d’Andrine Faure : « Découverte des outils de Tela Botanica ; présentation des carnets en ligne et des référentiels de la Flore de France » Pour ceux qui voudraient apporter leur ordinateur, venir vers 15 heures pour installation Autres séances (toutes 20 heures, sauf celles des herbiers) GROUPE D’ÉTUDE animé par Jean-Marc Tison  Mercredi septembre : genre Centaurea (3) Mercredi octobre : genre Luzula (1) - xiv Mercredi novembre : genre Luzula (2) ATELIERS DE PERFECTIONNEMENT Jeudi 22 septembre : « La hêtraie », par Liliane Roubaudi Jeudi 29 septembre : « Les Caryophyllacées (1)», par Marie-Thérèse Mein Jeudi 24 novembre : « Les Caryophyllacées (2) », par Geneviève Macqueron SÉANCES DE DÉTERMINATION Les mercredis 21 septembre, 19 octobre et 16 novembre ENTRETIEN ET CONSULTATION DES HERBIERS : de 14 heures 30 17 heures, vendredi et mercredi 28 septembre, vendredi et mercredi 26 octobre, vendredi novembre Pour la consultation des herbiers, contacter au préalable le siège de la Société SORTIES Samedi et dimanche septembre : visite du jardin de Gilles Dutartre et herborisation dans les étangs de la Puisaye RV le samedi 11 heures sur l’aire des Vignobles, autoroute A77 au sud de Cosne-sur-Loire Hôtel pour le samedi soir prévu par G Dutartre Gien Dimanche 16 octobre : initiation la dộtermination des fougốres (animộe par JeanFranỗois Thomas) RV 10 heures devant l’église de Montanay (environ km l’est de Neuville-sur-Saône) SCIENCES DE LA TERRE : jeudi septembre, 20 heures « Les trouvailles de l’été » : chacun partage avec les autres les découvertes géologiques et minéralogiques de l’été 19 heures 30 : Rencontre de la section (bibliothèque, détermination,…) Jeudi 13 octobre, 20 heures Conférence « Les anciens sites miniers – 2e partie », par Bernard Lelong 19 heures 30 : Rencontre de la section (bibliothèque, détermination,…) PROGRAMME DES SORTIES ET AUTRES ACTIVITÉS 2011 10 septembre : La Lauzière (anastases et microminéraux) et octobre : Bourse de L’Arbresle Du 13 au 15 octobre, « Science en Fête » sur le campus de la Doua : exposition sur la chimie des minéraux (minéraux fabriqués par l’homme/minéraux naturels) MYCOLOGIE : lundi 19 septembre, 20 heures Préparation de l’exposition annuelle de la section, les 24 et 25 septembre la mairie du 6e Commentaires sur l’ouvrage du Grand Lyon Présentation de champignons Confộrence de Franỗois Lopez: ôChampignons intộressants des monts du Lyonnais » Questions diverses Lundi 17 octobre, 20 heures Bilan de l’exposition de septembre Commentaires sur le bulletin hors-série n°3 - xv Présentation de champignons Questions diverses ENTOMOLOGIE : jeudi 15 septembre, 20 heures Vie de la Société et informations générales Questions diverses et présentation d’insectes Jeudi 20 octobre, 20 heures Vie de la Société et informations générales Questions diverses et présentation d’insectes CONSULTATION ET ENTRETIEN DES COLLECTIONS : le 4e mercredi de chaque mois, partir de 19 heures 30 SÉANCES ATELIERS Ateliers de détermination 20 heures : Jeudi 1er septembre : Présentation des insectes capturés lors de la sortie des 7-8 mai Fréjus (Var) et environs Jeudi octobre : Roland Allemand fera une « Présentation des coléoptères Anthicidae de France, en prévision de la réédition de l’ouvrage de Bonadona » Jeudi novembre Pour les conférences et exposés pas encore programmés, ainsi que pour les SORTIES, consulter le site Internet BIOLOGIE GÉNÉRALE : mardi 20 septembre, 20 heures « A propos du livre de Peter McAllister, Manthropology  : the science of why the modern male is not the man he used to be Ou : serions-nous devenus des mauviettes ? », par Marie-José-Turquin Mardi 18 octobre, 20 heures « Deux formes de commensalisme chez les Hyménoptères ? », par Brice Poreau Mardi 15 novembre, 19 heures 30 « De la chauve-souris aux chiroptères : comment un groupe zoologique est perỗu par les naturalistesằ, par Yves Tupinier GROUPE DE ROANNE Sauf exception, toutes les activités se déroulent 18 rue de Cadore CONFÉRENCES  : le deuxième lundi de chaque mois, 18 heures 30, au rez-dechaussée ; toutes les conférences sont gratuites Lundi 12 septembre : souvenirs de vacances Lundi 10 octobre : « Diaporama sur les plantes rares et protégées des étangs de la plaine du Forez », par Justin Galtier et Nicolas Guillerme - xvi Lundi 14 novembre : « Fleurs d’arbres et d’arbustes », par Louis Girard, du Groupe mycologique et botanique du Val de Saône ORNITHOLOGIE Jeudi septembre : « Le rơle des plumes », par Jacques Popinet Jeudi 13 octobre : «  Les migrations », par Jacques Popinet SORTIES MYCOLOGIQUES Nous nous joindrons aux sorties organisées par le GMBR, soit : Dimanche septembre : Gué de la Chaux (RV heures 30) Dimanche 18 septembre : sortie inter-sociétés organisée par Thizy (RV heures sur le parking de la poste Thizy) Du 19 au 22 septembre  : session mycologique organisée l’AVOINE (voir avec Michel Renard) BIBLIOTHÈQUE : le deuxième lundi de chaque mois 18 heures, salle n°7 au premier étage SÉANCES MYCOLOGIQUES : les séances de détermination ont lieu le premier lundi de chaque mois, 18 heures 30, salle n°7 au premier étage Notre EXPOSITION Elle aura lieu les 15 et 16 octobre, l’Espace Congrès Roanne Comme l’an dernier, elle est organisée avec le GMBR Thème choisi pour l’exposition de sciences naturelles : « Qui s’y frotte s’y pique ! » Pour tous compléments et informations de dernière minute, consulter le site Internet de la Société Exposition annuelle de la Société linnéenne de Lyon Les 24 et 25 septembre 2011 dans les locaux de la mairie du 6e, 58 rue de Sèze, Lyon 6e, au 1er étage Ouverture au public (entrée gratuite) : le samedi de 14 heures 17 heures, le dimanche de heures 30 12 heures et de 14 heures 17 heures Présentation de plusieurs centaines de champignons frais de la région RhôneAlpes Un espace sera réservé aux Myxomycètes, avec une méthode d’observation originale De plus, l’occasion de l’Année de la Femme, la Société linnéenne a décidé d’apporter sa contribution l’histoire du rôle trop souvent méconnu des femmes dans les sciences de la nature et de la vie en leur consacrant la partie historique de son exposition Elle rendra ainsi hommage aux femmes naturalistes et biologistes qui ont vécu dans notre agglomération aux XIXe et XXe siècles, dont un bon nombre ont, du reste, appartenu la Société linnéenne ou la Société botanique EXTRAIT DU CATALOGUE DE LA SOCIÉTÉ LINNÉNNE DE LYON TARIFS 2011 (en euros) RÈGLEMENT À LA COMMANDE Membres Non de la S.L.L membres ANNALES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON (prix par tome) Tomes 21, 24, 25, 35, 36, 38, 39, 40, 43, 44, 61, 68, 69, 72, 74, 77, 78, 79, 80 Tomes 20, 23, 26, 27, 34, 41, 42, 46, 51, 52, 58, 59, 62, 63, 64, 66, 73 Tomes 30, 31, 33, 47, 48, 49, 50, 60, 65 BULLETIN MENSUEL DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON (depuis 1992) publié sans interruption – l’année complète 10 numéros par an – le numéro 11 12 15 18 20 23 26 37 Publication de la Société Botanique de Lyon (1871-1922), de la Société d’Anthropologie de Lyon (1881-1922) et bulletins bimensuels de la Société linnéenne de Lyon (1922-1931) .nous consulter BOTANIQUE Nétien G – Flore lyonnaise 1993, vol broché, 69 + 623 p., carte Nétien G – Complément la Flore lyonnaise 1996 vol broché, 125 p Prost J.-F – Catalogue des plantes vasculaires de la chne jurasienne 2000, vol., 400 p Scappaticci G et Démares M – Le genre Epipactis Zinn (Orchidales, Orchidaceace) en France et en région lyonnaise 2003 44 p., 19 pl + carte 27 31 10 23 30,50 10 12 Allemand R et al – Coléoptères de Rhône-Alpes - Cérambycides 2009 vol., 350 p 40 Coulon J – Les Bembidiina de la faune de France Clé d’identification commentée (Coléoptères Carabidae Trechinae) 2005, fasc., 120 p., 21 fig 12 Coulon J et al – Coléoptères Carabiques et Cicindèles de Rhône-Alpes 2000, vol., 383 p 36,50 Labrique H – Coléoptères de Rhône-Alpes - Ténébrionides 2006, vol., 143 p 30 Leseigneur L – Coléoptères Elateridae de la faune de France continentale et de Corse 1972, vol., broché, 381 p., 384 fig 25 Ledoux G et Roux P – Nebria (Coleoptera, Nebriidae) 2005, vol., 976 p 45 Le Péru B – The Spiders of Europe, Synthesis of data Vol : Atypidae to Theridiidae 2011, 522 p., nombreuses ill et cartes 30 Sudre J et al – Les Cerambycidae de Nouvelle-Calédonie 1e partie : Lamiinae 2010, vol., 76 p., 70 ph 20 40 ENTOMOLOGIE 15 46 30 32 45 35 25 MYCOLOGIE Travaux mycologiques en hommages Antoine Ayel 2005, vol., 130 p Annales 2007 - Session mycologique de la FMBDS/FAMM Lamoura (Jura) 13 17 16 20 40 40 15 19 20 23 SECTION GÉNÉRALE Actes du colloque de Dijon, 2007 – « Peut-on classer le vivant ? » Exbrayat J-M et Moreau P – Acte du colloque « L’Homme méditerranéen et son environnement » 2004, 128 p., pl SCIENCES DE LA TERRE Rulleau L et Rousselle B – Le Mont d’Or… Une longue histoire inscrite dans la pierre 2005, 251 p ————————————— Port en sus : se renseigner auprès du secrétariat Règlement avec la commande par chèque bancaire ou notre CCP Lyon 101-98 H Pour l’étranger, une facture pro forma incluant le prix du port sera adressé L’expédition aura lieu dès son règlement La liste des autres ouvrages disponibles est accessible sur notre site Internet : www.linneenne-lyon.org SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON -2Siège social : 33, rue Bossuet, F-69006 LYON Tél et fax : +33 (0)4 78 52 14 33 http://www.linneenne-lyon.org — email : societe.linneenne.lyon@wanadoo.fr Groupe de Roanne : Maison des anciens combattants, 18, rue de Cadore, F-42300 ROANNE Rédaction : Marie-Claire Pignal - Directeur de publication : Bernard Guérin Conception graphique de couverture : Nicolas Van Vooren Tome 80 Fascicule 7-8 Septembre - Octobre 2011 SOMMAIRE Boulaacheb N., Clément B et Gharzouli R – Les groupements végétaux des mares temporaires des hauts plateaux sétifiens (Djebel Megriss, Nord Tellien, Algérie) 149 - 169 et 191 - 208 Halamski A T – Orobanche hederae Vaucher ex Duby (Orobanchaceae) – plasticité phénotypique et micro-morphologie des graines 170 - 178 Leseigneur L – Réhabilitation de Adrastus luteipennis Erichson, 1841, espèce distincte de A rachifer (Geoffroy, 1875) (Coleoptera Elateridae) 179 - 183 Dubault G., Lassalle B et Roux P – Deux nouveaux Lesticus du groupe de chloronotus Chaudoir, 1868 (Caraboidea, Pterostichidae, Trigonotomi) 184 - 190 Couverture : La mare Lahneche (alt 1450 m), dans le nord-est du djebel Megriss, en mai 2007 Crédit : Rachid Gharzouli CONTENTS Boulaacheb N., Clément B et Gharzouli R – Plant communities belonging to the temporary ponds of the High Plateaus within Sétif Province (Djebel Megriss, Northern Tell Atlas, Algéria) 149 - 169 & 191 - 208 Halamski A T – Orobanche hederae Vaucher ex Duby (Orobanchaceae) – phenotypic plasticity and seed micromorphology 170 - 178 Leseigneur L – Rehabilitation of Adrastus luteipennis Erichson, 1841, separate species from A rachifer (Geoffroy, 1875) (Coleoptera Elateridae) 179 - 183 Dubault G., Lassalle B et Roux P – Two new Lesticus of the group of chloronotus Chaudoir 1868 184 - 190 Prix 10 euros ISSN 0366-1326 • N°d’inscription la C.P.P.A.P : 1114 G 85671 Imprimé par Imprimerie Brailly, 69564 Saint-Genis-Laval Cedex N° d’imprimeur : V0001XX/00 • Imprimé en France • Dépơt légal : Septembre 2011 Copyright © 2011 SLL Tous droits réservés pour tous pays sauf accord préalable ... Prairie ceint de mare Draa Garouida Humide Humide Humide Humide Humide Asséché Humide Humide Humide / Humide Asséché 1650 S / C309 B033 Caractéristiques d’association Etat Altitude (m) Exposition... Prairie Prairie Mare Prairie Prairie ceint Prairie Mare de mare de mare Etat Asséché Asséché Humide Humide Humide Humide Humide Humide Humide / Humide Asséché  GROUPE B 1450 N / / B035 1450 S / / B225... Micro-morphologie des graines d’Orobanche hederae A : deux graines ovoïdes de l’échantillon montrant des alvéoles allongées de proportions différentes B : une graine subtrapézo de de l’échantillon C : deux

Ngày đăng: 04/11/2018, 23:41

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