DESCRIPTION DE QUELQUES POISSONS FOSSILE DU MONT LIBAN, PICTET 1850

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DESCRIPTION DE QUELQUES POISSONS FOSSILE DU MONT LIBAN, PICTET 1850

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DESCRIPTION DE QUELQUES POISSONS FOSSILES DU MONT LIBAN F.-J PICTET l'ROfESSCrR DE ZOOLOGIE ET D'AXATOIIIE COMPARÉE l'Acaddoic de Geuhr GENEVE IMPRIMERIE DE JULES-GUILLAUME FICK RIE DES BELLES-FILLES, 1850 40 Les poissons qui font l'objet de ce mémoire, ont été envoyés an Musée de Genève par les soins de 31 Edmond Boissier, auquel nous sommes heureux de pouvoir témoigner publiquement toute notre reconnaissance Mont Liban et ont été recueillis dans les proviennent du Ils deux localités déjà signalées par divers auteurs Cet envoi ne la géologie se liant avec aucune recherche nouvelle sur de cette contrée, je ajouter sur les n'ai rien gisements de ces poissons Je dois seulement insister sur nécessité de bien distinguer les deux localités dont il la s'agit, car elles renferment chacune leurs espèces propres, et je n'en connais aucune qui leur soit Dans un commune l'une de ces localités, les poissons sont contenus dans calcaire argileux tendre D'après l'ouvrage de consacré la description des poissons de ment Syrie, ce gise- du couvent de Sach el Aahna C'est celui par M Botta, la page 147 de son mémoire , le Liban et l'Antiliban Heckel, Abbililungcn 1845, 8° et planches ', se trouve près qui a été décrit sur la M Heckel Mémoires de la uiid Beschreibungen der Fisclie Syiiens folio Société géologique de France Tome I, page 155 SluUgart POISSONS FOSSILES L'autre provenance, qui, d'après les voisine du auteurs, est village de I/aheJ^ fournit des couches calcaires si- liceuses, dures Elle a été décrite la de M mêmes page loi du mémoire lỵotta Los poissons du Mont Liban sont peu connus, parce soit rpie peu de collections en renferment des séries suffisantes, soit parce qu'ils sont en général mal conservés et par consé- quent Pour beaucoup d'échantillons difficiles étudier cette difficulté est de nature décourager tout nombreuses recherches même Après de fait et des travaux prolongés, j'ai mis de coté plusieurs espèces qui sont certainement nouvelles, mais que je n'ai pu étudier que sur des échantillons trop incomplets pour pouvoir préciser leurs que pour quelques-unes de affinités réelles On que je décris celles verra même ici, il reste des doutes Pour plusieurs, au contraire, j'espère être arrivé des résultats incontestables a M Agassiz, dans son bel ouvrage sur les poissons fossiles, fait conntre huit espèces du Mont Liban, dont deux très- incomplètement Quatre d'entr'elles manquent tout de nouveau collections^ j'ai figuré les nos quatre autres, pour ajouter quelques détails ceux qui étaient connus sir fait Philippe Grey Egerton, a décrit et figuré sous En 184d, le nom de un poisson du Liban, appartenant Cyclobotls oU(jO(hictylus^ au groupe des Pxaies^ nous possédons également cette espèce remarquable M lleckel ' vient de publier (1S49) dans l'ou- vrage précité, cinq espèces nouvelles dont je n'ai pu trouver (pi'une seule Ainsi donc, en totalité, on connt aujourd'hui Le lili'fi porlc prc'inirics ft'uillcs :i qui lorl l;i dali' de 1843 , ('poquc laqiR'lle sonl ri;l;\UVTS aux poissons iVc-.ui douce oui p;ini 1rs DU MONT LIBAN quatorze esj)èces de poissons du Lihaii Le mémoire que publie en ajoulc trente-quatre vingt nouvelles et porte ainsi ce J'ai été je nombre conduit h établir quatre genres nou- veaux Les auteurs ne sont pas d'accord sur couelies poissons l'âge géologique du Liban M Agassiz terrains jurassiques et les terrains crétacés, les terrains crétacés 11 me entre les hésite M Heckel entre récents et les terrains tertiaires semble qu'on ne peut guère tertiaire des les attribuer l'époque Le grand nombre des formes perdues et la différence très-grande qui existe entre ce que nous connaissons de la faune du Liban et les poissons des mers actuelles, me portent croire ces dépôts plus anciens D'un autre cơté, l'absence de poissons ganọdes proprement dits, semble indiquer qu'ils sont postérieurs l'époque jurassique Ils appartiendraient ainsi M aux terrains crétacés, et cette opinion, déjà admise par Botta, se trouve confirmée par la présence des Beryx et surtout par celle du genre remarquable des Dercelis que l'on n'a encore trouvé que dans la craie blanche Ces considérations s'appliquent a peu près égalenient aux deux gisements, car proportion des formes éteintes y est sensiblement égale C'est aux recherches de géologie stratigrala phique qu'il ancien M Botta, dans appartient de décider lequel des deux est le plus caires tendres de Sach le mémoire el ment de Hakel Dans tous précité, considère les cal- Aalma comme les cas je inférieurs au gise- ne pense pas qu'ils puis- sent être très-éloignés l'un de l'autre dans la série géologique POISSONS FOSSILES TELEOSTEÏ 1^ Série: 1" OimuE: Famille des Genre CTÉXOIDES PERCOÏDES BERYX , Cuvier Ciivier a formé le genre Beryx, pour des poissons qui joi- communs gnent aux caractères tous les Percoïdes, ceux d'avoir huit rayons branclùostègues, un de rayons mous aux ventrales, et nombre considérable une dorsale unique dont rayons épineux ne sont remarquables ni les par leur longueur, par leur épaisseur ni Ce genre renferme quelques poissons de la mer des Indes, et cinq espèces de la craie Beryx vexillifer (PI 1, fig- Pictet 1.) Dimensions Longueur /(/ 7o lolale de Toutes la les lèlc par rapport au corps organe » mesures proportionnelles, sauf dans quelques cas indiqués, ont été prises par rapport mâchoire mil 0,58 ^ la jusqu'il l'origine longueur du corps, mesurée depuis l'extrémité de de la queue Lu longueur loiale la comprend ce dernier DU MONl du corps par H:iulour Longueur ỵle la Hauteur de la Longueur de a dorsale par rapport longueur du corps la dorsale la 0,40 longueur sa caudale de l'anale /,/ Ce nippon I.IUAN nul 0,31 • » 0,44 » 0,o() » ' 0.2o » poisson présente d'une manière évidente une partie des du genre auquel je lai rapporté Ses rayons branchiostègues dépassent le nombre de sept Ses ventrales sont caractères formées de rayons très-nombreux, mais trop serrés pour être comptés exactement^ sa dorsale est unique, ses rayons épineux croissent uniformément Les os de la tête sont trop mal conservés pour pouvoir fournir des caractères précis, mais on y distingue encore quelques crêtes saillantes terminées par des pointes aigiles et, avant le Les écailles sont bord, on remar- que une zone parallèle de dentelures plus petites Cette espèce me part donc évidemment devoir rangée dans le être genre des Beryx, ou du moins devoir être asso- ciée aux trois espèces qu'y place M Agassiz, dans le cas où leur analogie avec les espèces vivantes pourrait être contestée Le corps de Description ce poisson est en forme d'ovale allongé sa bauteur est comprise deux fois et demie dans sa lon;, gueur (sans la La colonne queue) épinière se compose de vertèbres courtes, dont quatorze quinze abdominales et quinze caudales Les côtes sont grêles-, les apopbyses épineuses sont plus fortes, dirigées en avant dans les deux ou trois premières vertèbres, et en arrière dans les autres;, les inférieures sont plus fortes leur base que les supérieures La tête est comprise deux fois et trois quarts dans la lon2 jO POISSONS FOSSILES du poisson (sans giieur queue) la La mâchoire supérieure est incomplète, l'inférieure ne présente rien de remarquable, les dents ne sont pas visibles La nageoire doi^sale est assez allongée^ elle niveau de la commence au troisième ou de la quatrième vertèbre, et est com- posée d'environ sept rayons épineux et d'au moins seize mous L'anale est fortifiée en avant par deux ou trois rayons épineux médiocres, elle commence un peu en arrière du milieu de la La dorsale et est composée d'environ dix-sept rayons mous caudale, imparfaitement conservée, parait avoir été fourchue et présente sa Les écailles base quelques épines courtes et ne sont pas conservées, mais aigiies elles ont laissé une impression assez nette sur la pierre Elles sont grandes^ on en compte environ dix rangées longitudinales et vingt-huit trente sur la ligne médiane; elles sont arrondies, terminées par des pointes aigiies et en dedans du bord on voit sur plu- un cercle d'impressions dues des pointes semblables, mais un peu plus petites sieurs d'entre elles Rapports et différences Cette espèce se distingue facile- ment de toutes avec le celles qui ont été décrites Beryx germanus par M Agassiz C'est qu'elle part avoir le plus de rapports sauf en ce qui concerne les écailles qui, dans notre espèce, sont intermédiaires entre celles du B ornatus dians et rnicrocephalus La aucune espèce connue, car rayon atteint Ce poisson la et celles des B ra- dorsale est plus haute que dans la longueur de son plus grand hauteur du corps a été trouvé dans les calcaires durs de Hakel 11 DU MONT LIBAN Famille SPARDES des Genre PAGELLUS, Cuvier Le genre Pagellus, établi par Cuvier, comprend lesSparoides dont les dents antérieures sont en cardes et non sous la forme de forts crochets, et dont les molaires arrondies, disposées tantôt sur une, tantôt sur plusieurs rangées, sont plus petites que dans les tillons genres voisins L'état de consei'vation de nos échan- ne permet pas de constater ces caractères essentiels, mais l'étude du squelette parait montrer qu'ils appartiennent ce genre ou au moins un groupe très-voisin des Pagels vivants Pagellus Libanicus Agass (PI , et 3.) tig Dimensions Longueur 100 lolale Hauteur du mil ^ 0,55 > Id du plus grand rayon épineux > 0, 16 » Id du plus grand rayon mou » 0,20 » Id de • 0,42 • Longueur de la la dorsale > caudale Description La forme de ce poisson est régulier, la hauteur étant contenue la O.SO corps par rapport sa longueur longueur totale (sans La colonne la un ovale peu près deux fois assez dans queue) épinière est forte, presque droite, légèrement courbée en dessous Elle est composée de vingt-quatre verte- 12 POISSONS FOSSILES bres, dont dix abdominales et quatorze caudales Les abdomi- nales sont munies de fortes apopbysestransverscs qui portent des côtes très-grêles, munies leur base d'apopbyses également grêles Les apopbyses épineuses, supérieures et inférieures, sont plus fortes que les côtes, les trois premières dorsales sont dirigées en avant et les autres en arrière La tête est trop mal conservée pour pouvoir être on voit seulement, par les traces de l'opercule et du préoper- cule que ces os n'ont été ni dentelés ni épineux présentent par conséquent bien les caractères de Le décrite;, , et qu'ils la famille des profil est allongé et plutôt semblable celui du pagel commun qu'à M Agassiz celui des pagels fossiles, décrits par sparoïdes La nageoire dorsaie est longue:^ elle est par un nombre de rayons épineux que soutenue en avant l'on ne peut pas compter, mais qui part inférieur celui des autres espèces^ rayons mous sont plus nombreux les commence peu près sous le milieu de la dorsale^ elle est supportée en avant par quelques rayons épineux, mous sont nombreux L'anale et pins longs La caudale est assez les longue rayons et part avoir été fourchue Rapports et différences La forme du squelette, le nombre des vertèbres, la disposition des nageoires et l'absence de dentelures aux pièces operculaires me paraissent prouver que cette espèce appartient h la famille des sparoïdes Je suis certain qu'elle doive entrer dans le genre moins PageUus; jai été conduit la placer dans ce groupe, parce qu'une des plaques que j'ai pu observer, contient dans la région buccale, mais sé- parées des os, quelques dents en pavé, trop petites pour apj)artenir au genre des spares ou celui des dorades Poissons du LibaiL PI Yio.Z A/r/mr,

Ngày đăng: 03/11/2018, 14:01

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