HISTOIRE NATURELLE DES EQUISETUM DE FRANCE, DUVAL-JOUVE 1863

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HISTOIRE NATURELLE DES EQUISETUM DE FRANCE, DUVAL-JOUVE 1863

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HISTOIRE NATURELLE DES EUUISETUM DE FRANCE PAR DUYAL- JOUVE J INSPECTEIR M: L'ACADÉMIE DE STRASBOURG, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ROTANIUUE DE FRANCE MÉMOIRE PRÉSENTÉ A L'ACADÉMIE DES SCIENCES ET ACCOMPAGNÉ Dr RAPPOItT DE M AD BRO.NGMAIIT DE 10 PLANCHES GRAVÉES, EN PARTIE COLORIÉES, AVEC FIGl'RES TRANSPARENTES SUPERPOSEES ET DE 33 FIGURES INTERCALÉES DANS LE TEXTE LIBRARY NEW YORK BOTaMCai UAKUtN PARIS BAILLIÈIIE ET FILS LIBRAIRES DE l'aCAUÉMIE IMPÉRIALE DE MÉDECINE li rue Hautefeuille LONDRES , MADRID HiPPOLYTE BaILLIÉRE 19 NEW-YORK i I C | LEIPZIG, E, B A IL L V- R A LL ÈR E I | JUNG-TREUTTEL, QUERSTRASSE, 1863 B AILL É R E Br UTH E I 10 B STRASBOIBC, TYPOr.RAI'IlIE DE G S1I.I1ERM\>N LIBRARY NEW YORK 80TAMCAL Wer glaubt nicht Equisetum arvense zu kcnncn (J (( Qui donc ne ironiquement M Milde travaux sur les Equisetum la première ligne de l'un de S'il était si peu d'études sur en général trop peu répandus dans si les Journaux botaniques multipliés au delà Mon , les demande importants ses peut-on pas en France, où la famille des Equisétacées, et Revues scientifiques , elle où sont a été l'objet les Acta academica du Rhin? intention avait d'abord été de réunir, en et les coordonner, toutes les connaissances si le nombreux travaux dont les se permis de poser cette question en Allemagne, combien plus forte raison ne nous avons eu MiLDE, Kennln Eq 1851.) croit pas conntre VEqnisetum arvense? » J (iAROb^ ? que me bornant les l'on doit ces résumer documents précieux, malheureusement épars dans tant de publications diverses; mais mesure que je les tions se présentaient setum qui m'a des faits ^perỗus si en moi, et de plus complètement nouveaux, Il soumettais l'examen, de nouvelles observa- e^t soit donc réussi, la culture me par semis des Equi- révélait chaque instant des interprétations différentes de résulté, faits soit déjà non plus un résumé, mais une œuvre toute personnelle Je la publie aujourd'hui avec quelque confiance, parce 35 I DUVAL-JOUVE que je n'y pas «lue rien dit, j'ai la ni rien (Iguic fjiic je ne l'aie vu Cela ne sii^nilie prétention d'avoir tout vu, ni celle d'avoir bien compris et bien interprété ce que j'ai beaucoup avoir, beaucoup m'estimerai beureux si vu .le sais éclaircir; au contraire mon mais j'aurai atteint par ce travail je contribue, reste (jii'il soit encore but et je directement, soit en provoquant de nouvelles observations, une connaissance plus exacte et })lus complète des Equisetum J'étais pour cette étude bien placộ Strasbourg D'une part, toutes les espốces franỗaises d'Equisetum croissent en Alsace; et, de l'autre, je trouvais près que Scliimper et de M Bucliinger, l'aide et Pli se devraient toujours prêter les deux me de M W se sont amis d'une même gracieusement empressés de m'être permettant de lui le science utiles; le concours Tous les premier, en soumettre mes indécisions et en m'éclairantdeson vaste savoir; le second, en mettant ma disposition son précieux ber- bier, sa ricbe bibliotlièque, ses vastes relations, et en consacrant de longs instants ni'aider dans l'interprétation des textes allemands qu'il connt merveilleusement l'expression de J'ai ma H m'est doux de prier ici ces deux amis de recevoir reconnaissance donc essayé d'exposer l'organisation générale des caractères spécifiques des espèces de France, en Equisetum et les appuyant mes descrip- tions de très-nondireuses ligures, toutes dessinées [)ar moi, la cliaiidjre claire, et avec les plus minutieuses précautions pour assurer l'évaluation exacte des grossissements J'ai suivi A dans ce travail l'ordre suivant: la description tissus d'un Equisetum adulte succède d'abord l'analyse des des diverses parties, puis l'exposé de l'évolution de ces parties jusqu'à l'émission des spores, La série des phénomènes de la reproduc- tion, depuis la germination d'une spore jusqu'au dévcloj)pement complet d'une nouvelle plante, nous ramène au point de départ; et un rajude examen des anomalies la et de quelques opinions morphologiques termine première partie La seconde, moins étendue, contient la dcscri})tion, la synonymie et l'iconograpbie des espốces; elle se conqilốte par un aperỗu historique sur les propriétés attribuées aux Equisetiim, sur leurs usages et sur leur com- position chimique Ainsi, en dessous tout, deux parties sous les titres Aiiatomie Reiiroiliiction § § Du rhizome § De § De et de ses appendices lige spicifère § Des racines § i Des spores § Analomiedes spores CIIAP IV Reproduction la lige slérilc la cl de l'appareil de pliymes Description analytique d'une plante adulte De l'épiderme Des tissus du rhizome § Des § De l'appareil de reproduclinn CIIAP de la tige De DEUXIEIVIE PARTIE CHAPITRE PREMIER Place de la CIIAP II CIIAP III et des Du pseudembryon et spermatozoïdes de lo jeune plante Mode de semis § Historique V De quelques opinions morpholo- giques et DES anomalies des gaines la tige et Des archégones CIIAP DIVERSES parties § Des anlhéridies § § Formation et développement des III § ,^ § lissus Développement des spores en spnro- § rcprodiu'lion Des rameaux, des rejetons, des rhizomes et des tubercules d'une plante adulte ij les divisions ci- : Coup d'œil rnÉLiMiNAiRE sur le genre equiseTUM ET SUR LES ESPÈCES FRANÇAISES CHAPITRE PREMIER Description extérieure II avec : PREMIÉRi: PARTIE CIIAP et § i Morphologie § Anomalies Classiflcatiou Description famille CIIAP IV Historique et synonymie § Examen DES caractères spécifiques Genre § Espèces Classification et description CIIAP V Iconographie § Famille § CHAPITRE COMPLÉMENTAIRE Genre § \ Noms § Division et classification des espèces § Propriétés et usages § Description des espèces § Composition chimique Strasbourg, août 1861 Terminé la date qui précède, ce Mémoire présenté l'Académie des Sciences Sur les a été, le 25 novembre 86 , conclusions du Happort de M Ad Bronỗ;niarl, rAcadcmie en avait ordonne l'insertion dans ses Mémoires des Savants ètravrjcrs Des motifs personnels me portent ])ul)lier mon travail j'ai été immédiatement; et, si je rappelle ici l'insigne faveur dont lionoré et dont je n'ai pas profité, c'est afin de témoigner publi- quement l'éminente Compagnie toute ma reconnaissance pour marque si haute d'ap])robation donnée mes patientes études Strasbourg, 15 novembre 1863 celte INSTITUT IMPÉRIAL DE FRANCE ACADÉMIE DES SCIENCES RAPPORT Stir un Mémoire de M Ditval-Jouve , intitulé: Histoire naturelle des Equisetutn de France Commissaires, MM Decaisiie, Tulasne, Brongniart rapporteur « Le genre Prêle ou Equisetum conslilue lui seul une des familles les plus remarquables parmi les rryptogames supérieures ou vasculaires la disposition de leurs organes végétatifs el les caractères de leurs organes de reproduction les isolent en apparence complètement des « La forme extérieure si particulière de ces végétaux, la nature et f-imiUes auprès desquelles cependant quelques points essentiels de leur structure el les phénomènes les plus importants de leur reproduction doivent nécessairement les placer Aussi, ces plantes ont-elles été de tout temps l'objet d'études spéciales importantes ont été faites sur leur , et, dans ces dernières années surtout, des découvertes mode de reproduction; aux recherches de MM Thuret, car, grâce Hofmeister, Milde, dans l'espace de quelques années, de 1848 1852, été dévoilé dans ces plantes aussi bien que dans les fougères, et a le mystère de démontré l'intime la fécondation a affinité qui existe entre ces végétaux «Ces travaux récents auraient pu faire croire qu'il n'y avait plus lieu ù végétaux; aussi M Duval-Jouve dit-il lui-même (jue d'abord de combiner les n'avait eu l'intention que de résumer et travaux des autres en en vérifiant les points les plus essentiels; mais l'intérêt du sujet, les résultats intéressants les contradictions il il de nouvelles études sur ces auxquels l'ont conduit ses propres observations, de quelques observateurs l'ont engagé approfondir les et points laissés obscurs et étendre ses recherches, et en est résulté, après plusieurs années d'études continuées avec persévérance, un travail original aussi complet qu'on peut le concevoir sur cette famille si remarquable «Sans doute, beaucoup des observations de M Duval-Jouve ne devanciers, mais cette vérification personne pour tous les points môme font que confirmer d'observations délicates et difficiles faite celles de ses par de l'organisation de ces plantes, cette vérification, étendue la même toutes les espèces de ce genre, donnerait elle seule déjà une grande valeur aux études de M Duval-Jouve «Il était impossible, cependant, que des recherches si bien dirigées ne lui fournissent l'occasion d'ajouter aux résultats obtenus par les savants qui l'avaient précédé; en effet, cet excellent observateur a suivi la plupart des espèces t\' Equisetutn depuis leur premier développement au sortir de la spore nAPPORT DE VI jiisqu'ù leur accroissement complet el i'i la comparative dos munies orgnnes loulos nnONGNIART M AD mêmes formation de ces les spores, et par l'étude successive cl périodes de leur évolution a il , nécessairement mieux saisi plusieurs points importants de leur organisation « Ainsi el , il a étudié avec un soin tout particulier non-seulement des racines adultes dans les diverses es|iéces, el tissus qui les constituent, et la multiplication tige, la mais il a suivi le des cellules qui au il montré a la structure des liges, des rameaux les rajiporls mode de dévelopiiement de sommet du bourgeon déterminent première apparition des gaines qui, dans ces plantes, remplacent stomates el des vaisseaux, et il a montré les qui existent entre les divers ces divers tissus, la l'ormalion première évolution de la les feuilles, la changements qui s'opèrent dans ces organes aux divers de ces plantes Sur plusieurs points, ses observations ainsi dirigées ont ajouté des faits fa formation des figes très-inlércssants h ceux déjù connus «Dans ces plantes, les gaines généralement considérées étudiant leur formation cl enloiircMil i|ui comme de distaiu:e en dislance formées par un le l'assimilation de ces organes avec les feuilles très-douteuse, cl ce bord libre ne se divise que plus lard [lour former la dents de ces gaines, rend comme couche siliceuse qui contact avec joint la très-dilfércntc des véritables feuilles L'étude de l'épiderme el des modifications accidentelles qu'il peut éprouver le recouvre, el qui lui donne celte dureté l'a conduit considérer remarquable qui fait employer les comme une sécrétion de la partie des cellules de l'épiderme qui est en comme entrant dans la constilution même de leurs membranes, ainsi que dans l'induslrie, liges de Prèles le les mode de formation, des dents de ces gaines, relativement aux rameaux, doit porter considérer chacune des parties constituantes de ces gaines ï rameaux sont en montrant qu'elles résultent, dès l'origine, d'un anneau ou bourrelet continu dont diiïércnce de position les tiges el les de feuilles imparfaites; M Duval-Jouve, en verliiille l'air, et non pas pensent jilusieurs auteurs C'est, sans doute, un exemjde Irès-remarquable d'une sécrétion de matière inorganique en dehors des cellules; sécrétion qui, malgré sa nature si dilférente, rappelle celle des matières cireuses qui recouvrent souvent la surface externe de l'épiderme des feuilles et des fruits «Des détails pleins d'inlérơl sur le leur position toujotn's clilurophylle, sur leur limitée développement et la structure des stomates de ces végétaux, sur aux parties de ré|iiderme qui recouvrent un parenchyme rempli de |ierméabilité par l'air et sur leur occlusion dans d'autres circonstances, fournissent de nouvelles preuves du rôle de ces petits organes dans les fondions respiratoires des plantes «Le système vasculaire des Prèles est très-peu développé, mais mieux étudiés par M Duval-Jouve qu'ils ne l'avaient été il présente (piebiues faits intéressants précédenmient Ce système vasculaire est constitué par un cylindre de faisceaux distincts très-réguliers composés de vaisseaux annelés ou spiraux demi l'auteur du Mémoire a suivi précision, giàce au le mode de formation mode d'accroissement de cl de développement graduel avec beaucoup de cluiinn des mérillialles Mais il a constaté eu outre que bientôt les plus internes des vaisseaux de chacun de ces faisceaux se détruisent, sont résorbés el produisent ainsi des lacunes régulières vasculaires dans et dont les la et constantes (|ui accomiiagnenl l'intérieur chacun des faisceaux plante adulte Cette existence temporaire de vaisseaux qui se détruisent jdus tard fondions paraissent ainsi transitoires avait déjà été signalée par M Chalin el par quelques autres analomistes, mais spécialement dans des plantes aquatiques dont les parties adultes en étaient complélement dépourvues; mais les Eiiuisetum fournissent peut-être le premier exemple de celle résorption parmi des plantes non aquatiques el qui consenenl un système vasculaire pendant toute leur vie A l'académie des sciences «[L'étude du mode de plantes par multiplication de ces dans l'acilo vu végétation dos Prèles, de leurs rhizomes, des tubercules qui en naissent, de la division de ces rliizonies, la multiplication niallieurcusenient trop poursuivie avec une égale persévérance par M Duval-Jouvc pour les terres cultivées, a été toutes les espèces, soit en Alsace, soil en Provence, et on peut dire qu'aucun des idiénoniénes qui touchent la vie de ces plantes singulières n'a été négligé par «Les organes de lui reproduction méritaient une égale attention; ce ne sont la ]ias en les parties eflél moins remarquables de ces curieuses cryptogames les ôTout monde le connaợt les épis qui terminent les tiges des Prèles et qui laissent écliap|icr de l'intérieur des conceptacles qu'ils supportent, lorsqu'ils sont arrivés leur entier développement, une quantité de corpuscules sphériques accompagnés de filaments contournés en spirale et doués immense de mouvements hygroscopiques que détermine moindre changement dans le le degré d'humidité de ambiant l'air Ces corps sont « spores des Equiselum, les auxquels on les filaments et voulu autrefois attribuer a des fonctions fécondatrices ne sont destinés qu'à faciliter leur sortie et leur dissémination «M Duval-Jouve a suivi spores qu'ils renferment; d'arriver on le la production de l'avait déjà fait de la veut , la «La germination de pour et et membrane la Ibis épaissie de comme dans spores donne naissance, la le développement par M Thurct et les phénomènes par M Hofmeister, et il a enfin parfaitement cellule-mère, ou, la si ([ui les les si l'on fougères, une pctite'fronde nommée nouvelle plante et qu'on a nom le de ces petites frondes, M dans leurs plus petits détails comme spore elle-même la proembi-ijon un de sporoplujme suivant sur de nombreuses germinations des spores de France cryptogames, spiraux qui entourent chaque spore et qui résultent les filaments prothallium, et que M Duval-Jouve désigne par En a constaté i)our ces celui des grains de pollen dans l'anthère; plus externe de ces il Equisehim eux-mêmes, l'analogie complète qui existe entre les verte irrégulièrement lobée, qui n'est pas encore « formation des conceptacles ou sporanges et des cellule-mère de chaqaie spore; une double bande spirale de la la divisions successives qu'éprouvent les cellules avant les la des spores membrane la déterminé manière dont se forment division en de plus grand soin le a pour d'autres mode de formation démontré avec il plupart des espèces la Duval-Jouve a i\' Equiselum de pu constaler de nouveau singuliers signalés dans ces plantes pour rattachent si et la étudier première intimement aux fougères, chez lesquelles des phénomènes analogues avaient été observés depuis peu d'années «On une sait en eflet que dans petite fronde de les comme fougères, quelques millimètres dont dans les Prêles, les spores donnent naissance ;\ croissance s'arrête bientôt, mais qui produit les la anthéridies remplies d'anthérozoïdes el des archégones contenant chacun une cellule embryonnaire destinée , après la fécondation , germe de devenir le nouvelle plante qui s'est ainsi formée librement la au centre de l'archégone «Ces résultat faits si inattendus, découverts dans non-seulement de la la vie de les et la grande classe de végétaux cryptogames sous re|U'oduclion sexuelle, mais en outre de signaler dont on n'avait jusqu'alors aucune idée «M Duval-Jouve, par fougères el les Prêles de 1848 1852, avaienteu pour faire rentrer toute cette de plus en plus générales de une période de les et dont les phénomènes se passaient, un mode les lois de fécondation au moins en apparence, plante pendant laquelle ou no pouvait penser les chercher les semis qu'il était parvenu obtenir facilement et en abondance de toutes espèces de Prêles, a pu suivre mieux que ses prédécesseurs toutes les circonstances de de l'accroissement de ces organes; il ou piûthallium étaient unisexués, que a le pu constater que, dans la la production majorité des cas, ces sporophymes développement des anthéridies et des archégones sur une , RAPPonr de vin inônie froiulfi un cas cxceplioiincl lỵtait lrès-|ircdomiiiaiil Il el , vu (lue l'Iiumidité de a m ad bhongniart que, dans ce cas même, un de ces organes la toujours élail rosée déposée sur ces petites frondes favorisait l'cx|)ulsion des anthérozoïdes el leur transport d'une de ces frondes sur les frondes voisines; ces petites plantes, de millimétrés seulcmenl se développant en général on gazons serrés , , de manière qu'il a pu voir souvent les animalcules sortis ỵles anlliéridies transportés jus(|u'à l'orilicc des arcliégones «Toute la première partie du gi'and quclipios-uns des résultats les i)Ius travail de M Duval-Jouve, dont nous venons de faire conntre saillants, est surtout organogénique de tout ce qui concerne Eqnisdum depuis «Une seconde la ainsi un exposé organograpliiipu;, analomi(iuc structure el le leur première origine jusqu'à leur état adulte partie est consacrée l'élude particulière des diverses espèces de Prèles, au de onze, qui croissent en France, leur distinction l'ondée également sur formes extérieures mode et dévelopiicment des divers organes des de leur structure anatomi(|ue, cnlin l'examen de el les la nombre caractères tirés de leurs variation des formes et du d'existence de chacune d'elles «Dans cette scrupuleux partie, i\w\ a suivi (|tii sur le n'est pas susceptible d'analyse, on reconnt également robscrvatcur vivant toutes ces plantes et qui les a étudiées dans toutes les périodes de leur vie Pour nous résumer, Vllistotre nalnrelk des Equhelum de France, par M Duval-Jouve, est un des travaux les plus complets qui aient jamais été faits sur une famille naturelle, assez limitée mais des plus remarquables par sa structure Les études anatomi(iues exactes que ce Mémoire comiireml purement descriptive, et lui et organogéiii(|uessi donnent un caractère plutôt pliysiologiiiue , il esl vrai élendues et nous propos(jns ù l'Académie d'en ordonner l'insertion parmi las Mémoires des Savants étrangers » » Les conclusions de ce llapport sont adoptées (Extrait des Comptes rendus des séances de i Avadéinie des Sciences, toinc.LVI , si que de botanique séance du 23 mars 18C3.) E pmSETDM JE PL TEAJICE It/â '^Tasisli €lrê/^: JiDtiva/-sk->uvf del ÉVOLUTION DES ORGANES MiluparJJ.BalIicrf ttFils.i Taris ^289 EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE VIII Évolution des organes r,g Etiuitietiiiii arveti»«e CDiipt' Iryiisvursiilu il Dis|iosilion des (|ualre saillies annouỗanl l'apparilion des dents de la gaine basilaire de ri'Nli'ùniilé iVumi lige en élLil de dévelopE liiiioHiiin ijourgeon de rameaux de peiiieiil Au ccnlre une très-jeune i;;iỴMe l'uinie millimètre de long, couvert de sa gaine bourrelet ù la liase du Imurgeon Icrniiiuil basilaii'e, 10 d 40 diamètres coui)é Gaine basilaire et première E arveiise Coupe vers re.xlréniité d'uiu' 13 E gaine d'un rameau, d très-jeLine lige, -iO d 14 E> limosiim ['remier ộtal du dộveloppeô (jaợne h Tige c Fibres corlic.ales ment d'un verticiUe de sporanges, 212 d il Faiscciux fibru-vasculaires Il n'y a [loint encore de cliloroplijlle dans la lige, et luut ce i|iii 15 Idem Idem n'esl |ias 0('cii|ié par les libres corticales et par les 10 E limosiiiii i'remicr déveluppcmcnt d'un faisceaux llbio-vasculaires, l'est par du tissu iiunsporange, 212 d lore grandes cellules liniosiim Deuxième division de la preK liinosiiiH Cellule-nière d'un stoniale, 17 E mière cellule intérieure d'un sporange, 250d avec deux nucléus latéraux, prise la base 18 E liiiiosiim Coupe transversale d'un spod'un entrc-iia'iid encore jeune, 070 d range au moment qui [U-écède la résorption E liiiiosiiin Cellule-mère plus avancée et des cellules internes du sac, 212 d prise un demi-millimèlre plus haut Les ChIc ijiterne Colé exleriie granules s'accumulent sur la ligne médiane H) E iimosuiii Forme du sporange après la place de la l'iiture cloison, 070 d l'isulement des cellules intérieures, 20 (I E liiiiosiini La cellule-mère s'est divisée 20 E limosuiu Cellules isolées au même en deux cellules latérales, dans chacune moment, 310 d desiiuulles on voit vers l'extérieur un grand 21 E limosiim Les mêmes cellules groupées nucléus et vers l'intérieur un plus petit; par quatre au même moment, 310 d prise un millimètre plus haut que celle 22 E liniosiiin Les mêmes cellules avec ileux delà hg 4, 070d grands nucléus, 310 d avec la fig 12 pi IV, Conjparer les fig 3, 23 E liiiiosiim Les mêmes divisées en deux pour aii|uécier les diirérences de grandeur nouvelles cellules avec des nucléus disposés E i-ainosissiniiini Cellulc-rnèrc d'un en croix vers leurs extrémités, 310 d stomate en son premier étal, vue de l'exté24 E limosiiiii Les mêmes beuucou|i plus rieur, 070 d avancées, 310 d E rainojgifssintum Deux cellules-mères 25 E limosiim Spores très-jeunes avec esde stomates leur second état; entre elles paces sphériques sans granules, 212 d est la cellule (jui les sépare, 670 d 20 E limosiim Spores' au moment de la l'orE« raiiiosiÉteiniiiui Cellules -mères de mation des élatères, 482 d slomales leur second état plus avancé, 27 Figure citée de M Ilendersun 670 d 28 E^ limosiini Cellules du sac des sporanges On voit encore une grande vésicule nucléaire au moment de l'isolement des cellules-mères I , maximum — — — — — Il 'i-, dans une des poui' 10 , de séparation et avec la lig apprécier le développement ulléricur Comparer cellules les E ai'Yeuse fig ['remièi'C l'orme , des spores, 212 d pi V, Il d'une cellule- mère d'un bourgeon, vue de lace, 300 d E kjeiiiale Bourgeon l'élal expertant sur une jeune tige de 20 centimètres de haut, 35 d — h Cellules du diaphragme — — médullaires divers rayées des vaisseaux — e Position des — — liourgeon recouvert de sa gaine Grande lacune Il c Cellules tion /' y Gaine iirVAL-JOUVt /' étals (/ Posi- cellules Lasilaire h Ligne de délnscence E> liDiosum Epi jeune (10 avril), 20 d E ai'vense Coupe d'un épi jeune (12 juillet), 20 d E arv«n««e Spore avec ses élalères 310 d E arveuse Extrémité d'un élalère, 670 d , Figure théorique Figure théorique Copie d'une ligure de E maxiiiiiuii Jl 15*^^ l'ringslieim anomulie; d'épis sur un épi mutilé SO pluralité 290 EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE IX Spores Sporophymes Anthéridies Spermatozoïdes F'g Fin l-:2EfiuiHetiiin litiuii dans la nrvense .solution Spore ;i|irL's chul- 18 intMros 19 arvense Spore membrane E liniosuni Sporopbyme dessiné juin; semis sur l'eau potassiiiue, 2:2ô liia- ilu 1'''' mai, 10 le ()8 d E palustre, (irains d(! ciiloroplivlle avec plusieurs granules verts, pris vers l.i base d'un sporopliyme âgé de 20 jours, 100 d y K E arvense Spore dont la membrane exté- 20 E palustre Premiers développements rieure s'est brisée, 225 d d'une aniliéridie, 112 d a 1''' état a' coupe transversale b 2» étal E ar*ense Spore aborlive après le même h' coupe transversale — c 3« état; c' coupe transtraitement, 225 d versale, E arvense S|)ore traitée par l'acide sulfu21 E palustre Coupe d'une aiitliéridie après tlonl la inté- rieure s'est brisée, 2:25 J ; rique,225 10 11 la ra|i|iarilion de cloisons parallèles la péri- pliérie, déhiscence, 482 d E arvense Spore après de semis sur terre, 140 d 13 E arvense Sjiore semée ropliyme dessiné biques, 112 d ouverte zoïdes (|uarante lieures le le terre le 12, le d 14''''Sporopliyme venu sur l'eau (mêmes dates); on voit côté des fragments d'élatères et de sporoderme E palustre Spore semée sur septembre; sporo[divme dessiné 150 d E palustre Spore semée septembre; terre le le 15, — /) ' Aniliéridie palustre expulsant les spcriualo- Antbéridies dessinées 26 le juillet; semis du 22 juin, 112 d a Anlhéri'lie encore IVrniée -" c Aniliéridie cxpulsnnt les spennalozuïdes 13 avril; spo- E palustre Spores semées sur 140 24 E 18 septembre; sjioropliymes dessinés 10 il E littorale Spores abortives, 482 d 23 E arvense Anibéridies dessinées le 20 E trucliyodon Spores abortives, 482 d juin; semis du 10 avril; 12 d « Aniliéridie encme fermée — Anthéridic E traciijotloii Une des cellules se trou- 12 15 112 palustre Coupe d'une aiitliéridie au moment de la division en petites cellules cu- 22 E vant parmi les spores abortives, 482 d 14 ; d E arvense Spore abortivc avec dépression de la membrane intérieure, 225 d E palustre Sjiore prise dans un sporange avant 25 E palustre Spermatozoïdes avecleurs cel- moment di; leur sortie, 100 d 20 E liniosuni Formes de sperinato/.oides lules, au dessinés par M G Tliuret {Aiin.sc nul., 2° série, bot., lom \V1, pi 15, lig 2) 27 Sjicnnatozdïdes dessinés par M lloi'meislcr {Kenul Grf Knjpt., tab XVll (ig G.) 28 E arvense Pormes de s[iermalozoïdes vues par moi, 500 d a S|iernialozoi(le attnclic par son extrémité sur l'eau bỵ sporopbyme dessiné le 15, corps étran^'er — Spermatozoïde demi un sorti de sa cellule-niére 29 E pratense Ebrb 150 d Tige spicifèrc, sans rameaux avec de grandes 17 E liniosuni Sporopliyme dessiné le IG gaines 1"'' juin; semis sur terre du mai, 08 d Tige spicifére, avec des rameaux et des gaines Il /) A Deu.x cellules teimiualos , il2 d de grandeur moyenne , PL.9 EQUISETUM DE FRANCE JJ)uv -Jouve dd OROANES DE REPRODUCTION rulilicparJ.B.Baillièrc el Fils i Ym% PL40 EÇDISETUM DE FRANCE :,/iCÂfasscU.SIru^ J.ûupal'Ji'Uve del ORGANES DE REPRODUCTION ?mi par J.B.Bailliére elFils i P«ris EXPLICATION DES PLANCHES 291 PLANCHE X Archég-ones Pseudembryon Jeune plante Fig Efiiiisetuni arvense liliyinc E arvense Première embryon, 237 d Moilié d'un spori)portanl une jeune plante, 2U diu- niùtres a Lobes et lobules du sporophyme b Région charnue, dans le tissu de laquelle apparaissent les archogones c Radicelles du S|iorophyrne (/ Racines de la jeune plante e Fibres radicellaires de cette racine f Gaine basilaire de la nouvelle plante y Premier entrc-nonid A Second entre-nud commenỗant se former i Restes des cellules enveloppant le pseudembryon A' Archcgones non fécondes et fortement colorés — — — — = embryon Cellule qui donnera naissance la nouvelle tige v Cellule de la division de laquelle proviendra la première racine t 10 E arvense Axe secondaire ou nouvelle plante très-jeune; elle montre en — dessus est 142 que — — — cette 11 E palustre Jeune archégone au moment col (le l'archégone brisé a, dessiné seulement les cellules le J'ai pu voir parl'aitcment distinctes sur masse non coupée et d'un vert intense j'ai arveuse Axe secondaire plus jeune en- a Restes du pseudembryon 12 rejeté — E arvense Coupe de la d'une jeune plante, 25 d c coté — Commencement partie inférieure que la moib Vaisseaux de la raa Vaisseaux de la tige 237 d d Bourcine c Bourgeon d'une seconde tige E palustre Le même un peu plus avancé, e Musse de cellules geon d'une seconde racine 237 d rayées et spiralées E palustre Moilié d'un archégone non 13 E arvense Jeune tige dessinée le 13 août; fécondé coupé longitudinalement Le pseudsemis du 10 avril emhryon est tombé, 237 d a Tige descendante ou rhizome de 7hi E d h Pointe de l'axe secondaire de la racine la 2'= division; on n'a dessiné — tié latérale, cora- core, 142 E palustre Cellule-mère d'un archégone, 237 d E palustre Jeune archégone après la première division de la cellule du col 237 d , h le menccment des dents de la première gaine, en c le commencement de la racine .Au- E arvense Archégone avec ses cellules terminales, 300 d E arvense Archégone sans ses cellules terminales, 300 d a Rosace quadrilobce; a' la même vue de face b Ventricule c Pseudembryon mort et fortement coloré d Petites cellules chlorophylle e Cellule du ventricule f Cellule du col — petite — — du pseud- Figure schématique, indiiiuanl [lur la succession des divisions du pseud- — — division Nota Les sinées du 22 juin fig -2S i, 5, 6, et bis ont été desau 12 août sur des semis du juillet li E arvense — ^ — 9

Ngày đăng: 03/11/2018, 08:27

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