LES COQUILLES DES EAUX DOUCES ET SAUMATRES DE FRANCE

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LES COQUILLES DES EAUX DOUCES ET SAUMATRES DE FRANCE

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.ôiV^ 5^ Ti 1!i>l[,i.vari) 1803 Sectional Lit^rary- Cept.ofMoU UJ/il.iỵ Lea COixwÇtion kt El s\int-germ»in ES - INTRODUCTION But de l'ouvrage aucun — Depuis bientôt |>rès de quarante ans, traité descriptif, relatif la faune nialacologique ter rcstre, des eaux douces ou saumàtres de France, n'a été publié Au milieu de ce siècle, les œuvres de l'abbé Dupuy Moquin-Tandon avaient déjà marqué une heureuse étape dans naud, le la carrière et de longue entreprise par l'abbé Poiret, Drapar- chevalier de Laniarck et leurs dignes continuateurs Mais, depuis lors, fait et il semblerait que l'histoire des coquilles n'a aucun progrès nouveau Pourtant, n'y a-t-il pas lieu d'enregistrer leur tour les découvertes acquises par les soins d'éminenis naturalistes, comme les Baudon, Bourgui- gnat, Bérenguier, Clessin, Coutagne, Drouét, Fagot, Fischer, Gassies, Hagenmùller, dilhe, Pollonera, vain, Westerlund A LocARD, Coq Jousseaume, Mabille, Moitessier, Pala- Rambur, Ray, de Saint-Simon, Sayn, Ser et tant d'autres! i I>TUODlICTION Déjà, en 1882, nous avons donné le catalogue complet de tous les MolhiS(|ues connus jusqu'à ce jour (1) Mais pareil travail tions ne iiouvail nécessairenienl comporter que des indica- synonymiques accompagnées des divers habitats assi- gnés aux différentes espèces Encouragé par bienveillant accueil accordé au le que nous venons de publier sur les coquilles volume marines des côtes de France (2), nous nous proposons de donner aujourd'hui une seconde en présentant la eaux douces et partie cette étude de saumàtres Et, puisque avons suivi a paru bon, c'est encore suivre : grouper toutes suivant un faire suivre la faune franỗaise, description des coquilles qui vivent dans les mode les le le même plan espèces connues jusqu'à ce jour de classification rationnel et méthodique; chacune de ces espèces d'une description courte, que chacun puisse arriver facilement précise, mais telle avec certitude et détermination exacte de toutes ces formes; la accompagner ces descriptions d'un nombre de fisant que nous que nous allons pour permettre de du tout un volume naturelles, tel est les la portée figures suf- bien comprendre; faire enfin de tous les amis des sciences but que nous espérons pouvoir encore le atteindre, Connne nous l'avons nous donnerons ici fait l'occasion des coquilles marines, quelques indications technologiques les indispensables toutes les personnes qui désirent s'occuper de conchyliologie; (1) et comme Prodrome de malacologie bien souvent ceux qui s'adon- franỗaise Catalogue gộnộral des Mollusques eaux douces et des eaux sautnd- ricayits de France, Mollusques terrestres, des tres Lyoïi-Paris, 188?, (2) vol gr ia-8, 462 p Les Coquilles marines des côtes de France, description des familles, genres et espèces, t'aris 1892, nature et intercalées dans vol gr in-8, le texte 334 p avec 348 Cgurts dessinées d'après - INTRODUCTION nent l'élude des coquilles marines laissent de coté les coquilles des eaux douces et réciproquement, nous croyons utile de reproduire ces courtes notions indispensables Mais, avant de terminer, qu'on nous permette de rendre un profond témoignage d'estime ici de reconnaissance et notre bien regretté mtre et ami, M Juk's-René Bourguignat Personne plus que la lui n'a su se consacrer plus utilement science qui nous occupe; ses sages et bienveillants conseils nous ont toujours été particulièrement précieux; méthode si claire et si de suivre On trouvera dans nombre d'espèces mort trop c'est sa précise que nous nous somiues elTorcé le cours de cet ouvrage un grand inédites qu'il avait instituées et qu'une l'a empêché de comme ceux de noire livre malheureusement prématurée publier .\joulons que tous nos dessins, sur les coquilles marines, ont été dessinés d'après nature ou originaux d'après les types iM"" des auteurs par les soins de Anna Barbenès Terminologie conchyliologique chyliologie, livré il n'est — Pour nullement besoin de faire s'être de la préalablement de bien grandes études d'histoire naturelle Quelques notions générales, quelques mots de terminologie que nous allons exposer, sufliront amplement pour mettre au courant des expressions dont nous aurons Les Mollusques sont des animaux le faire corps mou, lecteur usage le plus souvent protégé par une coquille solide; cette coquille est U7iivalve, bivalve, ou plurivalve La faune de nos eaux douces- comporte des univalves ou Gastropodes et des bivalves ou Lioneilibranchcs Les Gastropodes ont une tète dislincle et rampent sur leur 1>TK0DIICTI0N pied charnu; le vulgaire escargot en qsI le prototype Les Lamellibranches n'ont pas de lèle distincte; quelques-uns, comme les partie de Dreissensies, sont fixes durant la plus grande leur vie, les autres sont susceptibles d'un faible déplacement La coquille les recouvre est l'enveloppe testacée qui protège et Mollusques C'est surtout l'aide de cette coquille qui joue en somme le rôle du squelette chez d'autres animaux, que Tours embryonnaires Sinus labial Callum - _ FiG — l'on peut arriver les Bord columellaire - - Ombilic - Opercule Labre Vivipara commioiis:, Morj.-Taml déterminer et les classer mort titude; elle seule survit après la et avec cer- parfois se conserve avec une merveilleuse délicatesse après sa fossilisation Chez les univalves, la coquille est tantôt (Ancyhis), tantôt enroulée suivant tours L'axe sur lequel se fait cet molle (fig I); s'il est creux, la spire un certain nombre de représente le nom colxinomme ombilic enroulement a son entrée se Les tours supérieurs constituent rieure de simplement tectiforme la sj)irc; l'extrémité supé- sommel de la coquille ; nécessairement ce sommet doit toujours être placé en haut Les premiers tours, au voisinage du sommet sont qualifiés de KMTRODUCTION iouj'S ewbrijonnaires; tout les tours, quelle que soil leur forme, sont séparés par une sitliwc rement de beaucoup ture; celle nomme on F^e dernier four, ordinai- plus grand, se termine par l'ouver- le s'ouvre en avant, tandis que, par opposition, ci dos de la coquille le côté du dernier tour qui lui La périphérie aperturale est appelée péristome; est opposé ce péristome peut être continu ou discontinu sente son bord externe le ; boi-dcoluinclhiire ; le es.t, labre re|)ré- au contraire, bord opposé au labre; parfois ce bord columellaire est le accompagné d'un développement calleux ou caltum qui s'étend sur une partie du dernier tour Chez quelques espèces, existe, dans le moins profond, c'est le sinus labial prolonge suivant une se il haut du labre, une fente ou sinus plus ou La base du dernier tour ou moins allongée, région plus ouverte ou fermée, désignée sous le nom de canal Enfin, l'ouverture peut être close ou non par une pièce accessoire mobile, que l'on désigne sous Chez le en est situé haut A^opercule par opposition anale, placée droite ; sommet ou crochet plus ordinairement infléchi sur la le et gauche, c'est-à-dire dirigé vers buccale, nom les coquilles bivalves (fig 2), le la le la réjji/on antérieure ou région région postérieure ou coté opposé au sommet se région nomme région inférieure ou ventrale La coquille étant placée plat, son sommet droit, ou dirigé vers la région antéiieure, nous qualifierons de valve supérieure ceWe, qui est en dessus, et de valve inférieure celle qui est en dessous' Chez quelques coquilles des eaux douces, on observe dans rieure un (I) la la région posté- allongement plus ou moins prononcé que Quelques auteurs, supposant le l'on Mollusque en marche, qualifient de valve droite valve inférieure, et de valve gauche, la valve supérieure INTRODUCTION 10 qualifie de ?05//'e; la ligne qui joint le la h'(jiu' dorsale délimite sommet au rostre est ou avoir dorsale; parfois cette arête (ipico-7ns(rale en dessus d'elle une région triangulaire amincie ou créle posléro-dorsnlc ; l'angle opposé dorsale dans l'arête de celte crête est Vonglc postévo-dorsal le liant Les valves sont reliées entre elles logé an voisinage des sommets l'aide d'un ligament plus souvent leur droite; le Bord supérieur Laniello lalér _ _ _ l'entcanlinolo Iinpr Dord poster Lignn palWale Uord inférieur ou Fio — Unio rhomboideus, — Sclirût Vue intérieure de valve inférieure ou valve droite en outre, l'intérieur on observe quelquefois des des creux formant charnière rement sont logées lamelles latérales sous les sommets et saillies et antérieu- dents cardinales, tandis que sur les les cùtés et surtout dans ; la région postérieure s'allongent les En dehors, et au voisinage du sommet, on dislingue parfois un écusson que l'on qualifie de lunule Les coquilles des Lamellibranches peuvent être équilatéralcs ou inéqvilalérales ; dans la faune des eaux douces elles sont toujours équivalvcs ;\e plus souvent elles sont libres; d'autres fois, le tout premier âge ou période embryonnaire passée, elles sont fixées aux corps voisins poils soyeux appelés byssus |)ar une touffe de INTIIODUCTION 11 seules données fondamentales que Telles sont les aurons besoin de formuler pour déterminer dans la variété, soit soit de dans la galbe, soit dans le mode d'ornementation le dépendent coquille, la de ces différentes parties les caractères spécifiques s'atténue et disparait avec mort de l'animal, la De position relative, évidemment que chose accessoire, ration n'est nous les coquilles La colo- puisqu'elle et lors de sa en outre, chaque espèce est susceptible fossilisation Mais, de présenter un plus ou moins grand nombre de variations générales ou individuelles, basées sur sa forme et sur son mode d'ornementation Pour ne pas compliquer inutilement notre étude, nous n'avons pas cru devoir tenir compte ces variétés Il est admis en principe, que chaque espèce, tible que nous telle la et une fois ici de pour toutes, comprenons, est suscep- de présenter, outre une série de variétés ex colore, des variétés major, minor, clongata, curta, vcntricosa, atte- nuata, etc — De l\ recherche des mollusques La pèche aux Mol- lusques dans les eaux douces ou saumàtres nécessite certains En général, tous soins rivières, ruisseaux cours les ou ruisselets, tous d'eau, fleuves, les lacs, marais, étangs, bassins ou fossés sont susceptibles de donner asile une faunule aussi riche que variée conntre les récolter au sein L'engin On le mœurs même de nos plus simple et résistant, solide, et ira Mollusques pour aller les de leur habitai le plus pratique pour coquillages consiste en un petit ment peut, sans doute coup d'abondantes récoltes; mais mieux vaut encore sûr, y faire lilet la pèche des en canevas suffisam- emmanché au bout d'une canne légère, mais aussi longue que possible Avec cette pochette on cueillir sur place la |)lupart des Mollusques ; et si ses INTRODUCTION 11 bords sont assez résistants pour ne pas craindre une trop rapide usure, en la promenant corps plongés dans l'eau, long des parois de tous les le pierres, plantes ou détritus de toutes sortes, on aura grande chance de trouver dans son fond, sa sortie de l'eau, Dans eaux calmes les nombre de petites esjjèces tantôt grimpant et tranquilles, le long des tiges ou cachés sous les aquatiques, tantôt errant sur vase ou gracieusement bercés la la surface des eaux, vivent les même Physes ou les mauvaise saison, on larges feuilles des plantes Limnées, les Planorbes, les Vivipares Lors de l'approche les voit s'enterrer de la pour attendre le retour du printemps Les petites espèces donnent toujours la préférence aux eaux plus claires et aux milieux de moindre surface Los Scgmcnlina et toutes les petites Bylliineliidées ou Mélanidées, de complexion sans recherchent les eaux doute plus délicate, frches et plus pures, dans les i>lus sources d'eau vive, les réservoirs de leur voisinage ou ruisselets qui s'en échappent Là, Dupuy, tantơt sur les pierres « on les les trouve, dit l'abbé au fond des fontaines peu pro- fondes ou des rigoles, tantôt sur la terre tout lentour, ou bien sur les racines dites queues de renards des saules, des aunes ou des peupliers qui se forment dans ces fontaines, ces réservoirs ou ces ruisselets, ou bien sur les herbes plon- geant dans l'eau Lorsque le fond des sources, réservoirs ou ruisseaux, est garni de mousses plus ou moins épaisses, comme Potcwwgelon et les Fontinolis, les d'autres menues Sphagnnm, plantes grandes etc., et ou de aquatiques, on trouve d'ordinaire des petits Mollusques en abondance sur ces plantes « Lorsqu'ils sont sur les pierres prend un un avec les doigts en petite quantité, on auxquels ils adhèrent les facile- 313 umoNiD/E mier tiers; bord inférieur un peu aiguë dans la que un peu anguleux; arête apioo-basale moitié supérieure, moins accusée, quoique toujours distincte, jusqu'au bas |)lan étroit, ; sommet très arqué, bien antérieur, — convexité du bord antérieur la H 30 33 dans ; même le L 13 15,- ;\ E 16 18 millimètres Assez commun ; canal de Bourcq Arles du Midi, et la Seine, la Marne Dreissensia Belgrandi, Bourguignat Dr Belgrandi, Brgt., in Lùc-,1SS2 Pr., syst Europ; p 164, pi Vil, 3Û0 p - et 3G7 Loc, 1893 Dreiss fiy Subrectangulaire -lancéolé, assez allongé, un peu plui épais que large; bord antérieur très flexueux-ondulé ; bord dorsal, peu arqué, assez allongé, d'abord droit, puis allongé-déciive,ensiiiles'incurvanten bas dorsal bien accusé, au-dessous hauteur basale, totale,- bord inférieur subaigu étroit, aiguë sur plus ondulée, angle postéro- ; du premier hauteur, un peu émoussée en bas de ; ; de la moitié de la sommet en retraite par rapport au bord anth-ieur tiers arête apicola bien arqué, — H 26 30; L 10 13; E 14 16 millimètres Assez commun; conduites d'eau de Paris, Aud^, Yonne, etc Dreissensia Lutetiana, Bourguignat Dr Lutetiana, Brgt., iiiLoc, 1893 Dreiss Assez pnit, subrectangulaire-allongé, large; bord antérieur très légèrement subsinué court lèle et droit, Europ., syst \> assez renflé, ; 171, pi VI, fỵg plus que épais bord dorsal puis très largement arqué-allongé, subparal- au bord antérieur; angle postéro-dorsal a

Ngày đăng: 02/11/2018, 18:21

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