analyse critique de differents moyens d’enregistrement des rapports intermaxillairesen prothese adjointe totale

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analyse critique de differents moyens d’enregistrement des rapports intermaxillairesen prothese adjointe totale

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1 2 UNIVERSITE DE NANTES –UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE D’ODONTOLOGIE UNIVERSITE NATIONALE DE HANOI ECOLE INTERNATIONALE UNIVERSITE DE MEDECINE DE HANOI INSTITUT DE FORMATION DE CHIRURGIE DENTAIRE ET MAXILLO-FACIALE ANALYSE CRITIQUE DE DIFFERENTS MOYENS D’ENREGISTREMENT DES RAPPORTS INTERMAXILLAIRESEN PROTHESE ADJOINTE TOTALE THESE POUR LE DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE Par NGUYEN THACH LE Directeurs de thèse: Monsieur le Professeur Yves AMOURIQ Monsieur le Professeur Hung MAI DINH Hanoi 2013 3 INTRODUCTION Malgré la progression considérable accomplie dans le traitement de la maladie carieuse et la maladie parodontale, la perte des dents demeure un problème non résolu et l’édentation totale reste une infirmité répandue chez les personnes âgées. La prévention et l’évolution de l’Art dentaire en implantologie, parodontologie, dentisterie restauratrice permettent de prolonger la durée de vie des dents sur l’arcade mais le fait du vieillissent de la population maintient son incidence et en conséquence, les praticiens se retrouvent confrontés à des patients édentés totaux de plus en plus âgés et bien sûr toujours plus difficiles à appareiller. Le traitement de l’édentation totale est un exercice difficile, exigeant des connaissances de biologie, d’anatomie, de physiologie, de mécanique ainsi qu’un sens artistique, qui ne suffisent parfois à apporter une solution satisfaisante aux problèmes posés par les restaurations prothétiques. La réussite d’une prothèse complète passe par le respect de contraintes diverses: esthétique, phonétique et fonctionnelle. L’occlusion est l’élément essentiel concourant à la stabilité prothétique, au confort physique et psychologique du patient. Chez les patients édentés totaux, l’occlusion idéale ne répond qu’en partie aux critères classiques applicables aux patients dentés. En effet, si chez le patient jeune l’occlusion obéit à des principes voire des règles, chez le patient édenté total l’occlusion obéit plus à la recherche d’un équilibre physiologique complexe qui s’établit entre le plan d’occlusion, la dimension verticale et la relation condylienne. 4 En prothèse adjointe totale l’enregistrement des relations intermaxillaires corret, propre au patient est la clé de la voûtequi doit concilier tous les impératifs esthétique, phonétique et fonctionnel. Elle permet au praticiens et au prothésiste de transférer les modèles sur un simulateur de l’appareil manducateu en recréant une nouvelle occlusion. Ainsi, praticien et prothésiste pourront travailler et répondre à des critères esthétiques et fonctionnels adaptés au patient. De nombreux moyens, basés sur des observations cliniques, des repères anantomiques ou des investigations radiographiques et fonctionnelles ont été proposés, pour guider ce processus d’enregistrement et de reproduction des relations crâniennes sur un simulateur. Nous aborderons alors deux temps bien distincts: la réflexion, puis la pratique clinique. 5 CHAPITRE I GENERALITES SUR L’OCCLUSION EN PROTHESE AMOVIBLE TOTALE 1.1. BASES ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DE L’OCCLUSION 1.1.1. L’articulation temporo-mandibulaire Il s’agit une articulation bicondylienne (condyle de la mandibule et condyle du temporal) qui relie la mandibule (condyle) à l’os temporal (tubercule articulaire en avant et fosse mandibulaire en arrière) par l’intermédiaire d’un ménisque ou disque fibro-cartilagineux. Une capsule articulaire et des ligament assurent son maintient. L’articulation permet les mouvements mandibulaires dans l’espace par rotation et translation. De ce fait sont assurés la déglutition, la mastication, la phonation, et le baillement.(1) 6 Figure 1: Articulation temporomandibulaire. 1.1.2. Le système musculaire Les mouvements mandibulaires sont effectués par un système musculaire comprenant : - les muscles élévateurs, puissants et à insertion crânienne–muscle temporal, masséter et ptérygoïdien médial; - les muscles abaisseurs, faibles et à insertion hyoidienne–muscles supra- hyoïdiens (génio-hyoïdiens, mylo- hyoïdiens, stylo- hyoïdiens, et digastriques), muscles infra- hyoïdiens (sterno-thyroïdiens, thyro- hyoïdiens, sterno-cléido-hyoïdiens); - et un muscle propulseur : le ptérygoïdien latéral. 1.1.3.Mouvemements mandibulaires Les mouvements mandibulaires permettent la réalisation des fonctions manducatrices. On distingue des mouvements élémentaires, des mouvements composés des mouvements fondamentaux et des mouvements fonctionnels. 7 La cinématique mandibulaire combine les mouvements élémentaires en des mouvements composés pour permettre les mouvements fondamentaux (ouverture-fermeture, propulsion-rétropulsion, diduction) et associe ces derniers au cours des mouvements fonctionels. - Mouvements élémentaires: rotation et translation. - Mouvements composés: mouvements roto-translation. - Mouvements fondamentaux: ouverture-fermeture, propulsion-retropusion, diduction. - Mouvements fonctionnels: mastication, phonation, déglutition. • Rotation:le condyle effectue un mouvement de rotation pure dans le compartiment inférieur (condylo-discal) autour de l’axe de rotation bicondylien. • Translation:le mouvement de translation à la direction parasagittale est la caracteristique majeure de cette articulation impliquant les structures ligamentaires non restrictives qui permettent, en quelque sorte, une luxation articulaire physiologique (déshabilitation de la fosse).le le complexe condylo- discal effectue un mouvement le long du versant postérieur de l’éminence temporale. • Mouvements composés:la plupart des mouvements fonctionnels se caractérisent par une combinaison des deux mouvements élémentaires (rotation-translation), réalisant un mouvement de roto-translation dit mouvement composé. • Les mouvements fondamentauxreprésentent les fonctions potentielles de l’appareil manducateur alors que les mouvements fonctionnelsen sont le mode de fonctionnement réel. 8 L’occlusion domine les mouvements mandibulaires en imposant non seulement le “point de chute” – l’OIM – mais également les trajectoires d’accès à cette OIM, en délimitant des zones frontières par contacts furtifs qui bornent l’enveloppe limite fonctionnelle. Au cours de la croissance de l’individu, les ATM s’adaptent à ces sollicitations. Chez l’adulte, ces structures sont plus figées que chez l’enfant, elles sont la mémoire d’un schéma fonctionnel dans lequel les traitements restaurateurs odonto-stomatologiques (orthodontie, prothèse, chirurgie orthognathique) doivent s’inscrire impérativement. Ceci sous-entend une capacité à observer et à mesurer (diagnostic clinique et enregistrements axiographiques) puis à simuler au laboratoire les potentialités de mouvements (articulateurs). 1.1.4. L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) et l’édentement total 1.1.4.1. Evolution avec l’âge et la perte des dents – Le remodelage osseux La morphologie de l’articulation temporo-mandibulaire se modifie au cours de la vie en réponse aux surcharges fréquentes auxquelles sont soumises les structures articulaires. Ces modifications sont liées au nombre, à la morphologie occlusale des dents restantes, à l’âge, au type squelettique. Ces changements sont une adaptation physiologique et se traduisent par des phénomènes de remodelage qui portent essentiellement sur le condyle mandibulaire. Ces remodelages sont progressifs, régressifs, et périphériques. Les processus changent de forme, ils s’aplatissent, s’ovalisent, présentent des méplats. Cependant, les capacités d’adaptation sont quelquefois dépassées, les disques articulaires sont perforés, se déplacent, mais surtout les phénomènes d’ostéo-arthrose s’installent. Les surfaces articulaires deviennent éburnées. En examen clinique, ces altérations se traduisent par des phases plus ou moins algiques sur une durée de moins d’un an. 9 1.1.4.2 Dysfonctionnements temporomandibulaires et édentement total Il n’existe pas, en réalité, d’études qui peuvent montrer la corrélation significative entre l’édentement total et la présence des signes ou des symptômes des dysfonctions temporo-mandibulaires (études réalisées auprès de patients édentés qui ne portent pas de prothèse). Par contre, l’instabilité des prothèses, le manque de rétention semblent s’associer avec la présence de bruits articulaires (claquement, crépitation). 1.1.5.Les plans de référence Le plan de Camper passe par le point sous-nasal et le tragus. Le plan de Francfort ou plan axio-orbitaire passe par le plancher de l’orbite et au dessus du méat acoustique externe. Le plan palatin: passe par l’épine nasale antérieure (ENA) et l’épine nasale postérieure (ENP). Le plan mandibulaire: - Le plan mandibulaire de Down: tangent à l’image de la symphyse et à la région de l’angle mandibulaire. (6) - Le plan parallèle à l’axe du corpsde la mandibule, tangent aux points les plus inférieurs du bord inférieur. (7) - Le plan passe par le Gonion (Go) et Gnathion (Gn). - Le plan passe par le Gonion (Go) et Menton (Me). 1.1.5.1. Le plan d’occlusion * Définition occlusodontique Les définitions du plan d’occlusion sont à la fois nombreuses et relativement divergentes. Cet aperçu non exhaustif suit la chronologie et fait appele à des références diverses : - Gysi, en 1929, place le plan d’occlusion à la mandibule et le définit comme“passant par le bord libre des deux incisives centrales inférieures et par la cuspide disto-vestibulaire des deuxièmes molaires mandibulaires”.() 10 - Hanau (1930) et Ackerman (1952) partagent le même point de vue que si on situe le P.O. au maxillaire, il va aller “du bord libre des incisives centrales supérieures aux sommets des cuspides disto-palatines des deuxièmes molaires supérieures”. - Camper , dans ses traités d’anatomie, le définit comme Hanau et Ackerman, et rajoute que chez le sujet dentée, en fonction de la typologie, ce plan est “plus ou moins parallèle à un plan passant par le point sous nasal et le tragus”. - Pour Marsseiller (1937): “On appelle ligne d’occlusion, une ligne fictive qui passe par le bord libre des incisives, la pointe des canines et la pointe des cuspides vestibulaires des prémolaires et molaires supérieures, mais non plus considérées dans le sens horizontal comme l’arcarde dentaire mais dans le sens vertical.” - Posselt (1969) distingue un plan mandibulaire et un plan maxillaire : “Le plan d’occlusion mandibulaire est un plan imaginaire passant par le point incisif inférieur et les cuspides disto-vestibulaires des deuxièmes molaires inférieures de chaque côté. Au cas où ces dents manquent, on peut prendre, à la place, les cuspides disto-vestibulaires des premières molaires inférieures.” “Le plan maxillaire est un plan imaginaire passant par les bords libres des incisives centrales supérieures et les points cuspidiens des prémolaires et molaires de la mâchoire supérieure.” - Lejoyeux (1972) : “C’est un plan conventionnel passant par le bord libre des deux incisives centrales supérieures et par le sommet de la cuspide disto- linguale de chaque molaire supérieure.” - Certains auteurs le définissent par des références inter-arcades : “Le plan d’occlusion est un plan virtuel passant par le milieu du recouvrement inter- incisif et le milieu du recouvrement des premières molaires.” - D’autres définitions le font “passer par l’intercuspidation des prémolaires et molaires”. [...]... absence de contactentre les dents antộrieures; Des contacts entre les dents postộrieures impliquant ou non lensemble des cuspides dappui - Lors des mouvements excentrộs par: Des contacts et des glissements entre lintộgralitộ ou non des versants cuspidiens des dents postộrieures et des bords libres des dents antộrieures 1.2 LES SIMULATEURS 16 Il existe deux familles de simulateurs mộcaniques de locclusion... Lamplitude de ce mouvement influence lanatomie cuspidienne des dents postộrieures Lutilisation de cet articulateur rộpond la plupart des cas cliniques Ariculateur complốtement adaptable/ totalement rộglable Ils permettent de se rapprocher autant que possible de lanatomie du patient et donc de simuler quasi parfaitement des dộplacement condyliens Cette simulation fait appel des systốmes de modelage des. .. rapporte la courbe antộro-postộrieure des surfaces occlusales Elle commence au sommet de la canine mandibulaire et suit les sommets des cuspides vestibulaires des prộmolaires et molaires Les dents doivent ờtre disposộes suivant cette courbe concavitộ supộrieure Une courbe de Spee trop marquộe, ou dont lharmonie est dộtruite par des migrations dentaires provoque des obstacles occlusaux perturbant les... (Quick Masterđ) est destinộ la prothốse adjointe Cependant, il ne poss de pas de vis de propulsion permettant de simuler des dộplacements trốs prộcis et reproductibles Figure 8: Articulateur non adaptable type Quick Masterđ, pente condylienne 40o, table de montage inclinộe 10o.51 moyens, hue 18 - Les articulateurs adaptables:permettent le rộglage des boitiers condyliens et donc des trajectoires condyliennes... Courbe de compensation sagittale (VITA3) Courbe de compensation frontale ou courbe de Wilson Il sagit dune courbe imaginaire tracộe dans le plan frontal, passant par le sommet des cuspides des molaires de chaque cụtộ de larcade, concavitộ supộrieure Une inclinaison trop vestibulộe des molaires maxillaires se trouve ainsi lorigine dInterfộrences Non-Travaillantes en latộralitộ Figure 3: Courbe de compensation... limitộe au cas de prothốse simple intộressant un seul secteur darcade et que le seul rụle est de fixer locclusion dintercuspidie maximale (OIM) de modốles darcade sectoriels ou complets - Les articulateurs concernent la prise en compte des rapports anatomiques crõniens et du mode de fonctionnement des articulations temporomandibulaires (ATM) Il sagit d un dispositif mộcanique permettant: - De conserver... considerộe (depuis Thompson, en 1946) comme une position de rộfộrence unique et constante tout au long de la vie En fait, elle varie continuellement chez le mờme individu Effectivement, la position dộquilibre postural est modifiộe par des facteurs de contrụle passifs en particulier les forces de gravitộ, la viscoộlasticitộ des muscles squelettiques, et lespace de Donders espace entre la face dorsale de. .. Augmentation thộrapeutique de la DVO Si on veut augmente la DVO, il faut vộrifier si cette modification provoque ou non une modification de la longeur des fibres musculaires Pour cette raison, il faut examiner les trois composantes gộomộtriques de la dimension verticale : - la hauteur des dents antộrieures ; - la longeur des massộters; - limporatance des dộplacements condyliens Lanalyse sur les modốles... Espace de Donders Lespace de Donders est un espace vital sitỳe entre le dos de la langue et la voute palatine lorsque la mandibule est en position de repos Il sannule en position docclusion En prothốse complốte maxillaire, lempiộtement de la plaque palatine sur lespace de Donders provoque un abaissement de la langue qui, par le jeu de la coordination hyo-linguao-mandibulaire, entraine un abaissement de. .. dimension verticale existante Les 28 justifications thộrapeutiques telles que suppression des douleurs articualeires, restauration de dents fortement abrasộes, suppression des rides du visage ne sont en aucune faỗon une indication thộrapeutique daugmentation de la DVO. Dautre part, les autres proposent des variation de la DVO pour traiter les mờmes situations cliniques que celles ộvoqueộs par Dawson Le . MAXILLO-FACIALE ANALYSE CRITIQUE DE DIFFERENTS MOYENS D’ENREGISTREMENT DES RAPPORTS INTERMAXILLAIRESEN PROTHESE ADJOINTE TOTALE THESE POUR LE DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN CHIRURGIE DENTAIRE Par NGUYEN. absence de contactentre les dents antérieures; • Des contacts entre les dents postérieures impliquant ou non l’ensemble des cuspides d’appui. - Lors des mouvements excentrés par: • Des contacts et des. l’intégralité ou non des versants cuspidiens des dents postérieures et des bords libres des dents antérieures. 1.2. LES SIMULATEURS 16 Il existe deux familles de simulateurs mécaniques de l’occlusion

Ngày đăng: 09/10/2014, 12:58

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Mục lục

  • INTRODUCTION

  • CHAPITRE I

  • GENERALITES SUR L’OCCLUSION EN PROTHESE AMOVIBLE TOTALE

    • 1.1. BASES ANATOMO-PHYSIOLOGIQUE DE L’OCCLUSION

      • 1.1.1. L’articulation temporo-mandibulaire

      • 1.1.2. Le système musculaire

      • 1.1.3.Mouvemements mandibulaires

      • 1.1.4. L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) et l’édentement total

      • Par contre, l’instabilité des prothèses, le manque de rétention semblent s’associer avec la présence de bruits articulaires (claquement, crépitation).

      • 1.1.5.Les plans de référence

      • 1.1.6. Occlusion bilatéralement équilibrée

      • 1.2. LES SIMULATEURS

      • 1.3. POSITIONS DE RÉFÉRENCE

        • 1.3.1. Les rapports intermaxillaires

        • 1.3.2. Dimension verticale

        • 1.3.3. Relation centrée

        • 1.3.4. Manipulation mandibulaire pour l’enregistrement de la relation centrée

        • CHAPITRE II

        • ENREGISTREMENT DES RAPPORTS INTERMAXILLAIRES

          • 2.1. LE SUPPORT A ENREGISTREMENT

            • 2.1.1.Réalisation des maquettes d’occlusion

            • 2.1.2. Choix du matériaux d’enregistrement des rapports intermaxillaires

            • 2.2. REGLAGE DE LA MAQUETTE MAXILLAIRE

              • 2.2.2. Méthodes géométrique

              • 2.2.3. Méthodes radiographiques: céphalométrie

              • 2.3. REGLAGE DE LA MAQUETTE MANDIBULAIRE: CHOIX D’UNE DIMENSION VERTICALE D’OCCLUSION

                • 2.3.1. Condition de détermination

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